Etude randomisée multicentrique de phase II évaluant la micro biothérapie fécale poolée par voie orale (maat033) concomitante au Cemiplimab (CB) comparé au meilleur choix du médecin dans la résistance au blocage PD-1/PDL-1 en raison de la prise d'antibiotiques chez les patients avec un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé

Essai clinique

Type : Académique
Statut : Ouvert
Phase : II
Type de traitement : Thérapie ciblée
Étape de prise en charge : Récidive locale ou biologique, Stade métastatique : 2ème Ligne, Stade métastatique : 3ème Ligne et +, Stade localisé : traitement locorégional initial
Date d'ouverture : 06/11/2025
Date clôture : 30/09/2030
Promoteur : Gustave Roussy, Cancer Campus, Grand Paris
Progression du cancer: Loco-régional et à distance
Résumé :

L’étude IMMUNOLIFE2 vise à surmonter la résistance primaire aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaire (ICI), tels que le pembrolizumab ou le nivolumab, observée chez des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules avancé après une exposition aux antibiotiques ayant provoqué une dysbiose intestinale.

La stratégie consiste à réintroduire une immunothérapie par cemiplimab, combinée à une microbiothérapie fécale orale (MaaT033), afin de restaurer le microbiote intestinal et potentiellement inverser la résistance aux ICI.

L’objectif principal est de déterminer si cette combinaison améliore le taux de contrôle de la maladie par rapport au meilleur traitement au choix de l’investigateur.

Les patients sont randomisés en deux groupes :

  • Bras expérimental : MaaT033 administré par voie orale une semaine avant chaque cycle de cemiplimab (toutes les trois semaines pendant six mois), puis poursuite du cemiplimab seul.
  • Bras contrôle : meilleur traitement au choix de l’investigateur.

Cette étude de phase II, multicentrique et randomisée, explore une approche innovante visant à contourner la résistance aux immunothérapies liée aux antibiotiques, mais aussi à toute dysbiose intestinale susceptible de compromettre l’efficacité des traitements à base d’anti-PD-1.

Domaines/spécialités :
  • Cancers thoraciques
    • Adénocarcinome (CBNPC)
    • Carcinome bronchique épidermoïde (CBNPC)
Pathologies :
  • Tumeur maligne des bronches et du poumon - Cim10 : C34

Critères de population

Sexe : Homme et femme
Age minimum : 18 ans
Critères d’inclusion :

• Âge ≥ 18 ans au moment de la signature du consentement éclairé.

• Compréhension orale et écrite de la langue nationale.

• Diagnostic histologiquement confirmé de cancer du poumon non à petites cellules, quel que soit le sous-type (adénocarcinome, carcinome épidermoïde, autre).

• Maladie métastatique ou localement avancée non résécable, pour laquelle une nouvelle ligne d’immunothérapie est indiquée par le médecin investigateur.

• Statut de performance ECOG 0 à 2, évalué dans les 7 jours précédant l’allocation du traitement.

• Progression après immunothérapie seule ou immunothérapie associée à une chimiothérapie à base de platine (séquentielle ou concomitante).

• Prise d’antibiotiques dans les 60 jours avant et 42 jours après la première administration d’un inhibiteur des points de contrôle immunitaire, avec progression dans les 6 mois suivant cette première immunothérapie.

• Aucune limite sur le nombre de lignes de traitement antérieures.

• Hommes : engagement à l’abstinence ou à l’utilisation d’une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à 9 mois après la dernière dose de cemiplimab (CB) ou du traitement choisi par l’investigateur, et à ne pas donner de sperme durant cette période.

• Femmes : non enceintes, non allaitantes et :

  • soit non en âge de procréer,
  • soit, si en âge de procréer, test de grossesse urinaire ou sérique négatif dans les 72 heures avant la première dose, et engagement à utiliser une contraception efficace ou à s’abstenir de rapports hétérosexuels pendant le traitement et jusqu’à 180 jours après la dernière dose.

• Signature d’un consentement éclairé écrit avant toute procédure spécifique à l’étude.

• Capacité et volonté de respecter les visites, procédures et suivi du protocole.

• Affiliation à un régime de sécurité sociale ou équivalent.

• Espérance de vie estimée supérieure à 3 mois à l’inclusion.

• Traitement par corticostéroïdes ≤ 10 mg/j de prednisone (ou équivalent) si utilisé à doses physiologiques.

• Maladie mesurable selon les critères RECIST 1.1, y compris dans une zone irradiée si progression documentée.

• Fonction des organes adéquate selon les critères définis dans le protocole (analyses réalisées ≤ 28 jours avant le début du traitement).

Critères d’exclusion :
  • Immunodéficience ou traitement systémique par corticostéroïdes > 10 mg/j de prednisone (ou équivalent) dans les 7 jours précédant la première dose.
  • Infection active nécessitant un traitement antibiotique.
  • Autre cancer actif évolutif ou traité dans les 3 dernières années, sauf carcinome basocellulaire ou épidermoïde cutané, ou carcinome in situ (du sein ou du col de l’utérus) traité de manière curative.
  • Radiothérapie dans les 2 semaines précédant le début du traitement. Les patients doivent avoir récupéré de toute toxicité liée à la radiothérapie, ne pas nécessiter de corticostéroïdes et ne pas présenter de pneumopathie radique. Un délai d’une semaine est autorisé pour une radiothérapie palliative courte (≤ 2 semaines) hors du système nerveux central.
  • Vaccination par vaccin vivant dans les 30 jours précédant la première dose. (Les vaccins inactivés, comme la grippe injectable, sont autorisés ; les vaccins vivants atténués, comme FluMist®, ne le sont pas.)
  • Participation à un autre essai clinique avec un agent ou dispositif expérimental dans les 4 semaines précédant la première dose. Les patients en phase de suivi d’une étude antérieure peuvent être inclus si le dernier traitement expérimental date d’au moins 4 semaines et que les effets indésirables liés au médicament sont ≤ grade 1.
  • Métastases cérébrales actives ou méningite carcinomateuse. Les métastases cérébrales traitées peuvent être incluses si elles sont radiologiquement stables depuis ≥ 4 semaines, sans progression, sans corticothérapie depuis ≥ 14 jours, et cliniquement stables.
  • Maladie auto-immune active ayant nécessité un traitement systémique au cours des 2 dernières années (hors traitements substitutifs comme l’insuline, la thyroxine ou les corticostéroïdes physiologiques).
  • Infection connue par le VIH.
  • Infection active par le virus de l’hépatite B (HBsAg positif) ou C (ARN détectable). (Les tests ne sont requis que si la réglementation locale l’exige.)
  • Toute pathologie, traitement ou anomalie biologique susceptible d’interférer avec la participation à l’étude, d’en biaiser les résultats ou d’être contraire à l’intérêt du patient, selon l’investigateur.
  • Toute situation jugée incompatible avec le bon déroulement de l’étude selon l’investigateur.
  • Personne sous tutelle, curatelle ou privée de liberté par décision judiciaire ou administrative, ou incapable de consentir.
  • Femme enceinte, allaitante ou souhaitant concevoir durant l’étude et jusqu’à 180 jours après la dernière dose.
  • Toxicités persistantes > grade 1 liées à un traitement antérieur.
  • Troubles de la déglutition pouvant interférer avec la prise orale de la microbiothérapie fécale (MaaT033).

Centre d'investigation

En cours
Nom : Centre Georges François Leclerc - CGFL
Ville : DIJON (21)
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Aucun contact technique renseigné

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