| Type : | Académique |
| Statut : | Ouvert |
| Phase : | Non applicable |
| Type de traitement : | Soins de support |
| Étape de prise en charge : | Diagnostic |
| Date d'ouverture : | 30/09/2025 |
| Date clôture : | 30/06/2028 |
| Promoteur : | University Hospital, Clermont-Ferrand |
| Progression du cancer: | Pas de progression |
Les interventions thérapeutiques successives et répétées dans la prise en charge du cancer – chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie – peuvent toutes, à des degrés divers, générer des douleurs aiguës, une sensibilisation centrale à la douleur et des douleurs chroniques. Près de 58 % des patients souffrent de douleurs chroniques, souvent d’origine neuropathique, avec une altération de la qualité de vie et une charge de la maladie amplifiée par la difficulté à obtenir un soulagement efficace.
En effet, la douleur neuropathique liée au cancer reste difficile à traiter, survient souvent de façon insidieuse, peut persister bien au-delà de la rémission et présente une évolution fréquemment imprévisible. Les traitements actuels de la douleur neuropathique reposent sur les recommandations des sociétés savantes, mais les échecs thérapeutiques sont fréquents et la pathologie iatrogène importante. De nombreux facteurs ont été identifiés comme associés au développement de douleurs chroniques chez les patients atteints de cancer : l’intensité de la douleur préopératoire, la consommation d’opioïdes, l’âge, les troubles du sommeil, l’état cognitivo-émotionnel, la vulnérabilité psychologique et la précarité sociale sont autant d’éléments qui influencent et entretiennent la douleur chronique liée au cancer et à sa prise en charge.
Plusieurs études ont montré que, six mois ou un an après le diagnostic de cancer, il existe différentes trajectoires douloureuses permettant d’identifier plusieurs phénotypes de patients douloureux. L’état global de vulnérabilité du patient au moment du diagnostic de cancer a un impact sur la trajectoire de chronicisation de la douleur, et il est souvent difficile pour les cliniciens d’anticiper ce risque. En pratique, il nous manque un outil validé, simple d’utilisation, qui permettrait de prédire le risque de chronicisation de la douleur pour chaque patient, avant même le début du parcours thérapeutique.
- Cancers digestifs
- Colon
- Rectum
- Cancers gynécologiques
- Ovaire
- Endomètre
- Col de l’utérus
- Trompe de Fallope
- Péritoine
- Autres cancers gynécologiques
- Vulve
- Vagin
- Cancers thoraciques respiratoires
- Adénocarcinome (CBNPC)
- Carcinome bronchique à grandes cellules (CBNPC)
- Carcinome bronchique épidermoïde (CBNPC)
- Cancer du sein
- Tumeur maligne du côlon - Cim10 : C18
- Tumeur maligne de la jonction recto-sigmoïdienne - Cim10 : C19
- Tumeur maligne du rectum - Cim10 : C20
- Tumeur maligne des bronches et du poumon - Cim10 : C34
- Tumeur maligne du sein - Cim10 : C50
- Tumeur maligne de la vulve - Cim10 : C51
- Tumeur maligne du vagin - Cim10 : C52
- Tumeur maligne du col de l'utérus - Cim10 : C53
- Tumeur maligne du corps de l'utérus - Cim10 : C54
- Tumeur maligne de l'utérus, partie non précisée - Cim10 : C55
- Tumeur maligne de l'ovaire - Cim10 : C56
- Tumeur maligne des organes génitaux de la femme, autres et non précisés - Cim10 : C57