| Type : | Institutionnel |
| Statut : | Ouvert |
| Phase : | III |
| Type de traitement : | Chimiothérapie |
| Étape de prise en charge : | Stade métastatique : 1ère Ligne |
| Date d'ouverture : | 18/09/2025 |
| Date clôture : | 01/09/2028 |
| Promoteur : | Federation Francophone de Cancerologie Digestive |
| Progression du cancer: | À distance |
Le cancer colorectal est le 3ᵉ cancer le plus fréquent en France et la 2ᵉ cause de décès par cancer. Entre 30 et 60 % des patients développent des métastases hépatiques limitées ou prédominantes. La résection chirurgicale de ces métastases, seul traitement curatif, n’est possible d’emblée que chez 10 à 15 % des cas. Chez les patients non résécables, les traitements palliatifs actuels reposent sur la chimiothérapie systémique associée ou non à des thérapies ciblées (anti-EGFR [panitumumab], anti-VEGF [bevacizumab]). Dans cette population, une attention particulière a été portée aux schémas de traitement intensifiés afin d’améliorer leur efficacité. L’intensité et la précocité de la réponse tumorale corrèlent avec une amélioration de la survie globale et de la survie sans progression.
L’utilisation intra-artérielle de l’oxaliplatine couplée à une chimiothérapie intraveineuse a montré des taux de réponse objective de 64 % chez des patients ayant reçu une ou plusieurs lignes de chimiothérapie intraveineuse et de 62 % chez des patients ayant progressé sous oxaliplatine intraveineux. De plus, l’administration d’oxaliplatine par voie intra-artérielle hépatique (HIAC) limite les toxicités systémiques, en particulier neurologiques, grâce à une clairance hépatique plus importante.
En conclusion, la combinaison d’une chimiothérapie systémique, d’une thérapie ciblée et de l’HIAC avec oxaliplatine a montré des résultats d’efficacité prometteurs, associés à une bonne tolérance dès la première ligne. On peut en attendre, à partir des données récentes de phase II, un taux de contrôle proche de 100 %, avec des réponses élevées, précoces et profondes, ainsi qu’une survie prolongée. Toutefois, en l’absence d’essais randomisés testant cette association, cette stratégie ne dispose pas à ce jour de suffisamment de preuves pour être intégrée aux pratiques courantes, et l’HIAC reste limitée à quelques centres experts dans le cadre de traitements de rattrapage.
- Cancers digestifs
- Colon
- Rectum
- Tumeur maligne du côlon - Cim10 : C18
- Tumeur maligne de la jonction recto-sigmoïdienne - Cim10 : C19
- Tumeur maligne du rectum - Cim10 : C20