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Sujets déjà traités avec une thérapie systémique pour le myélome multiple.
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Les corticoïdes sont autorisés pendant la sélection à une dose ≤160 mg de dexaméthasone (ou équivalent).
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La radiothérapie localisée dans les 14 jours avant le début de l’induction rend le patient non éligible (si possible, différer l’inclusion).
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Neuropathie périphérique sensorielle ou motrice de grade ≥3 en cours.
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Antécédent de syndrome de Guillain-Barré ou variantes, ou toute polyneuropathie périphérique motrice de grade ≥3.
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Diagnostic actuel d’amylose primitive, de gammapathie monoclonale de signification indéterminée, de myélome multiple indolent (smoldering MM) ou de plasmocytome solitaire.
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Diagnostic de macroglobulinémie de Waldenström ou autres affections avec protéine M IgM sans infiltration clonale de plasmocytes et sans lésions osseuses lytiques.
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Plasmaphérèse dans les 14 jours précédant l’initiation de l’induction.
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Signes cliniques d’atteinte méningée par le myélome.
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Leucémie à plasmocytes (≥5 % de plasmocytes dans le sang périphérique selon l’OMS) ou syndrome POEMS (polyneuropathie, organomégalie, endocrinopathie, protéine monoclonale et anomalies cutanées).
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Toute maladie médicale ou psychiatrique concomitante susceptible d’interférer avec l’étude ou constituant un danger (infection systémique active, diabète non contrôlé, maladie pulmonaire infiltrante aiguë, etc.).
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Maladie cardiaque cliniquement significative :
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Infarctus du myocarde dans l’année précédant l’induction ou pathologie cardiaque instable/non contrôlée (angor instable, insuffisance cardiaque NYHA classe III/IV).
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Arythmie cardiaque non contrôlée (CTCAE v4 grade ≥2) ou anomalies ECG significatives.
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QTcF >470 msec à l’ECG 12 dérivations.
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Traitement systémique avec inhibiteurs puissants du CYP1A2 (fluvoxamine, enoxacine), inhibiteurs puissants du CYP3A (clarithromycine, kétoconazole, posaconazole, etc.), inducteurs puissants du CYP3A (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, etc.), ou utilisation de Ginkgo biloba/millepertuis dans les 14 jours précédant l’induction.
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Intolérance connue aux corticoïdes, au mannitol, à l’amidon prégélatinisé, au fumarate de stéaryle sodique, à l’histidine, à l’arginine chlorhydrate, au poloxamer 188, au saccharose, ou à tout autre composant de l’intervention, non corrigeable par prémédication.
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Allergie connue aux médicaments de l’étude ou analogues/excipients.
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Chirurgie majeure <2 semaines avant inclusion ou non rétabli avant induction, ou chirurgie prévue pendant l’étude (kyphoplastie/vertébroplastie non considérées comme majeures).
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Antécédent ou cancer invasif concomitant (autre que myélome multiple) dans les 10 ans, sauf : carcinomes baso/squameux cutanés traités, carcinome in situ du col, adénocarcinome localisé de la prostate ≥3 ans sans progression, ou autres cancers guéris sans récidive depuis ≥10 ans.
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Femmes enceintes ou allaitantes.
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Femmes refusant de s’abstenir de rapports hétérosexuels ou de recourir à une contraception efficace ≥4 semaines avant induction et jusqu’à :
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≥4 semaines après l’arrêt du lénalidomide,
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90 jours après l’arrêt du daratumumab,
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6 mois après l’arrêt de l’elranatamab.
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Hommes avec partenaires en âge de procréer (même après vasectomie) refusant d’utiliser un préservatif pendant cette période et de ne pas donner leur sperme.
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Sérologie positive VIH ou hépatite active A, B ou C :
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HBV : HBsAg+ et/ou ADN HBV détectable → exclusion.
(Les patients anti-HBc+ avec ADN HBV négatif peuvent être inclus, sous traitement antiviral si indiqué.)
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HCV : ARN HCV positif → exclusion.
(Les patients traités ou sérologie anti-HCV+ mais ARN négatif sont éligibles.)
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Infection systémique active ou sévère nécessitant une antibiothérapie IV.
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Maladie digestive susceptible d’altérer significativement l’absorption des traitements oraux.
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Patients incapables ou refusant de suivre une prophylaxie antithrombotique.
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Patients sous tutelle, curatelle ou privés de liberté par décision judiciaire/administrative.