| Type : | Académique |
| Statut : | Ouvert |
| Phase : | III |
| Type de traitement : | Chirurgie |
| Étape de prise en charge : | Stade localisé : traitement locorégional initial |
| Date d'ouverture : | 18/09/2025 |
| Date clôture : | 01/06/2029 |
| Promoteur : | Assistance Publique - Hôpitaux de Paris |
| Progression du cancer: | Pas de progression |
Le traitement d’un cancer gastrique localisé distal reste chirurgical, avant ou après chimiothérapie. La gastrectomie partielle est recommandée pour cette localisation, mais les modalités de reconstruction sont moins claires. Deux techniques sont possibles : le Roux-en-Y (REY), nécessitant deux anastomoses (gastro-jéjunostomie et entéro-entérostomie), et le Billroth II (B2), qui repose sur une seule anastomose (gastro-jéjunostomie). Le choix reste débattu.
Les études disponibles n’ont pas montré de différence sur le score global d’état de santé (questionnaire QLQ-C30), mais une amélioration significative de la qualité de vie liée à la santé (HRQoL) a été observée uniquement dans le groupe REY entre avant et après gastrectomie. Une différence significative en faveur du REY a également été rapportée concernant la gastrite endoscopique.
Cette étude a pour objectif de déterminer quelle technique chirurgicale améliore la qualité de vie après gastrectomie distale. L’hypothèse est que l’anastomose en Y améliore la HRQoL, notamment sur trois dimensions ciblées du questionnaire EORTC QLQ-OG25 (alimentation, reflux, douleur et inconfort), par rapport à l’anastomose Billroth II.
Tous les patients atteints d’un cancer gastrique distal traité par chirurgie à visée curative avec gastrectomie partielle sont éligibles. Les patients ayant une gastrectomie totale sont exclus. L’amélioration de la survie dans cette population (atteignant 75 % à 5 ans) justifie de s’intéresser à leur qualité de vie après chirurgie.
L’étude comprend une randomisation peropératoire entre REY et B2, une endoscopie à 1 an et l’évaluation de la qualité de vie (EORTC QLQ-C30 et QLQ-OG25) à l’inclusion, puis à 3 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans après la chirurgie. Les deux techniques étant standards et recommandées, aucun risque supplémentaire spécifique n’est attendu pour les participants.
- Cancers digestifs
- Estomac
- Tumeur maligne de l'estomac - Cim10 : C16