Critères d’exclusion :
• ECOG PS > 1.
• Traitement antérieur du MP par plus de 2 lignes de traitement systémique, ou par bévacizumab (ou autre anti-angiogénique / anti-VEGF), sauf s’il a été combiné à la chimiothérapie P/P [schéma validé par les recommandations ASCO, NCCN et ESMO] et dans la limite de 40 % des patients recrutés (n = 15).
• Suspicion d’hyperprogression ou de progression tumorale rapide sous une IO antérieure (c.-à-d. progression dans les 9 semaines suivant le C1J1 ou la randomisation si IO expérimentale antérieure) par nivolumab ± ipilimumab ou autre immunothérapie.
• Épanchement pleural isolé comme seule anomalie radiologique sans épaississement pleural mesurable ni adénopathie médiastinale.
• Mésothéliome du péritoine, du péricarde ou de la tunica vaginalis testis, sans atteinte pleurale au diagnostic.
• Antécédent d’adénocarcinome (quel que soit le site) dans les 3 dernières années, à l’exception d’un antécédent d’adénocarcinome de la prostate localisé à bon pronostic selon la classification de d’Amico (< T2a, score de Gleason ≤ 6, PSA ≤ 10 ng/mL), traité à visée curative (chirurgie ou radiothérapie, sans chimiothérapie).
• Cancer antérieur ou actif dans les 3 dernières années (sauf carcinome in situ du col déjà traité, ou carcinome basocellulaire cutané, traité ou non).
• Épanchement pleural incontrôlé malgré pleurodèse (talque ou autre), nécessitant des thoracocentèses (ponctions pleurales) plus souvent qu’une fois toutes les 3 semaines.Les patients porteurs d’un drain pleural tunellisé (IPC) fonctionnel sont éligibles.
• Métastases cérébrales symptomatiques non traitées (sans radiothérapie encéphalique totale ou stéréotaxique ablative préalable, ou sans chirurgie).Un délai d’au moins 2 semaines entre la fin de la radiothérapie et le début du traitement doit être respecté. Des métastases cérébrales asymptomatiques, ne nécessitant ni corticothérapie (> 10 mg/j équivalent prednisone) ni perfusions de mannitol, sont autorisées.
• Radiothérapie nécessaire au moment de l’initiation du traitement, sauf radiothérapie palliative osseuse sur un site douloureux/compressif (dans ce cas, les lésions cibles ne doivent pas être choisies dans la zone irradiée).
• Antécédent de déficit immunitaire primaire, transplantation d’organe nécessitant un traitement immunosuppresseur, tout traitement immunosuppresseur dans les 28 jours avant l’enregistrement, ou antécédent de toxicité immune sévère (grade 3/4) liée à une autre immunothérapie, quelle qu’en soit l’indication.
• Corticothérapie systémique > 10 mg/j (équivalent prednisone) dans les 14 jours précédant l’initiation du traitement. Les corticoïdes inhalés, nasaux ou topiques sont autorisés.
• Antécédent de maladie auto-immune active nécessitant un traitement immunosuppresseur systémique, incluant sans s’y limiter : polyarthrite rhumatoïde, myasthénie, hépatite auto-immune, lupus systémique, granulomatose de Wegener, thrombose vasculaire associée au syndrome des antiphospholipides, syndrome de Sjögren avec atteinte pulmonaire interstitielle, syndrome de Guillain-Barré dans les 15 dernières années, sclérose en plaques, vascularite, glomérulonéphrite. Sont autorisés : diabète de type 1, hypothyroïdie, dermatoses immunes (vitiligo, psoriasis, alopécie) ou PR bénigne ne nécessitant pas de traitement immunosuppresseur systémique ni > 10 mg/j de corticoïdes oraux ; syndrome sec bénin (Sjögren) sans PID ; antécédent de GBS au-delà de 15 ans, totalement résolu sans séquelle et sans immunosuppresseur systémique depuis ≥ 20 ans ; maladie de Basedow ou psoriasis n’ayant pas nécessité de traitement systémique dans les 2 années précédentes.
• Maladie inflammatoire intestinale active (diverticulose, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, maladie cœliaque) ou toute maladie intestinale chronique grave avec diarrhée non contrôlée.
• Pneumopathie interstitielle diffuse préexistante modérée ou sévère au scanner diagnostique, avec diminution de la TLCO > 35 % de la valeur théorique liée à cette PID.
• Chirurgie majeure ou traumatisme grave dans les 4 semaines précédant l’inclusion, ou chirurgie majeure prévue dans les 4 semaines suivant la première dose (à l’appréciation de l’investigateur). Les procédures locales mineures (à l’exception de la pose d’un cathéter veineux central et de l’implantation d’une chambre) réalisées dans les 3 jours précédant l’enregistrement constituent un critère d’exclusion.
• Antécédent de troubles hémorragiques ou de coagulopathie, ou signes/risque de saignement cliniquement significatif dans les 4 semaines précédant l’inclusion, incluant (sans s’y limiter) :
- hémorragie digestive ;
- hémoptysie (≥ 0,5 cuillère à café de sang frais ou petits caillots). NB : une hémoptysie transitoire liée à une bronchoscopie diagnostique est autorisée ;
- épistaxis / saignement nasal (un simple écoulement sanguinolent nasal est autorisé) ;
- nécessité d’une anticoagulation thérapeutique dans les 14 jours précédant l’inclusion. NB : l’anticoagulation prophylactique (TVP/EP) ou pour maintenir la perméabilité veineuse est autorisée.
• Hypertension artérielle persistante avec PAS ≥ 150 mmHg ou PAD ≥ 100 mmHg malgré un traitement antihypertenseur oral.
• Antécédents médicaux majeurs avant l’enregistrement, notamment :
- angor instable, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque (NYHA ≥ II) ou maladie vasculaire (p. ex. anévrysme aortique à risque de rupture) ayant nécessité une hospitalisation dans les 12 mois précédant l’inclusion, ou toute autre atteinte cardiaque susceptible d’affecter l’évaluation de sécurité (p. ex. arythmies mal contrôlées, ischémie myocardique). Les patients avec antécédents cardiaques significatifs, même contrôlés, doivent avoir une FEVG > 45 %.
- Antécédent de varices œso-gastriques, d’ulcères sévères, de plaies ne cicatrisant pas, de fistule abdominale, d’abcès intra-abdominal ou d’hémorragie digestive aiguë dans les 6 mois précédant l’inclusion.
- Antécédent d’événement thrombo-embolique artériel, d’événement thrombo-embolique veineux de grade ≥ 3 (CTCAE v5.0), d’AIT, d’AVC, de crise hypertensive ou d’encéphalopathie hypertensive dans les 6 mois précédant l’inclusion.
- Exacerbation aiguë de BPCO dans les 4 semaines précédant l’inclusion.
- Antécédent de perforation du tube digestif ou de fistule, d’occlusion (y compris sub-occlusion nécessitant une nutrition parentérale), ou de résection intestinale étendue (colectomie partielle ou résection grêle étendue) dans les 6 mois précédant l’inclusion.
• Imagerie de screening montrant :
- une invasion ou engainement radiologiquement documenté(e) de gros vaisseaux pulmonaires par la tumeur ;
- une cavitation intratumorale pulmonaire radiographique.
• Infection active non contrôlée, incluant tuberculose active, hépatite B et hépatite C aiguës connues (sérologies). Les séquelles sérologiques d’hépatite virale guérie n’empêchent pas l’inclusion. Un antécédent de tuberculose pulmonaire dans l’enfance n’est pas une contre-indication ; une ancienne tuberculose traitée ≥ 6 mois n’est pas une contre-indication.
• Antécédent connu de test VIH positif ou SIDA sans traitement antirétroviral efficace au cours des 4 dernières semaines et avec une charge virale > 200 copies/mL, quel que soit le taux de CD4+.
• Vaccin vivant atténué reçu dans les 30 jours précédents ; les vaccins anti-SARS-CoV-2 à ARNm ou vecteur adénoviral sont autorisés.
• Incapacité à respecter le protocole ou les procédures de suivi selon l’estimation de l’investigateur référent.
• Allergie/hypersensibilité connue au traitement à l’étude ou à l’un de ses excipients.
• Traitement concomitant par un autre traitement expérimental ou participation à un autre essai clinique.
• Patient sous protection juridique ou incapable d’exprimer sa volonté.