Intérêt de la réintroduction postopératoire de la chimiothérapie chez les malades opérés de métastases hépatiques d'origine colorectale bons répondeurs à une chimiothérapie préopératoire par FOLFIRI avec ou sans thérapie ciblée

Essai clinique

Type : Académique
Statut : Ouvert
Phase : III
Type de traitement : Chirurgie, Chimiothérapie
Étape de prise en charge : Stade métastatique : 1ère Ligne
Date d'ouverture : 23/05/2025
Date clôture : 23/05/2026
Promoteur : Assistance Publique Hopitaux De Paris
Progression du cancer: À distance
Résumé :

L'objectif de cet essai randomisé contrôlé de phase III est de démontrer une amélioration du taux de survie sans maladie à 3 ans de la réintroduction postopératoire de la chimiothérapie chez les patients subissant une résection de métastases hépatiques colorectales après une bonne réponse à la chimiothérapie à base de FOLFIRI avec ou sans agent ciblé.

Domaines/spécialités :
  • Cancers digestifs
    • Colon
    • Rectum
Pathologies :
  • Tumeur maligne du côlon - Cim10 : C18
  • Tumeur maligne de la jonction recto-sigmoïdienne - Cim10 : C19
  • Tumeur maligne du rectum - Cim10 : C20

Critères de population

Sexe : Homme et femme
Age minimum : 18 ans
Critères d’inclusion :
  • CLM métachrone réséqué histologiquement prouvé avec intention curative après chimiothérapie préopératoire à base de FOLFIRI ± thérapie ciblée administrée pas plus de 12 semaines avant la chirurgie. Ces patients n'ont pas pu être traités par une chimiothérapie périopératoire à base d'oxaliplatine pour des raisons oncologiques ou de tolérabilité/ Les raisons oncologiques sont les suivantes
    • Métastases hépatiques colorectales métachrones : récidive hépatique survenant malgré une chimiothérapie adjuvante à base d'oxaliplatine pour un cancer colorectal primaire.
    • progression des CLM après une chimiothérapie à base d'oxaliplatine
  • Les raisons de tolérance sont :
    • toxicité actuelle ou persistante de grade ≥ 2 à l'oxaliplatine, allergie connue à l'oxaliplatine.Pour cette étude, les CLM métachrones sont définies comme une récidive hépatique survenant plus de 12 mois après le traitement du cancer colorectal primitif selon la définition du consensus international (Adam R et al, 2015).
  • Pas plus de 10 CLM traités lors de la chirurgie
  • Au moins 2 cycles et pas plus de 8 cycles de chimiothérapie préopératoire à base de FOLFIRI ± thérapie ciblée
  • R0/R1résection ± ablation par radiofréquence avec intention curative de tous les dépôts hépatiques sans maladie hépatique résiduelle macroscopique
  • Réponse objective au traitement préopératoire définie comme une réponse radiologique complète ou partielle et/ou une réponse pathologique majeure ou complète.
  • Pas de maladie hépatique extra-hépatique ou résiduelle sur le bilan de base, y compris la tomodensitométrie thoraco-abdominale dans les 45 jours suivant la chirurgie hépatique. 1 nodule pulmonaire non spécifique de moins de 10 mm de diamètre maximum est non considéré comme une métastase extra-hépatique.
  • La tumeur primaire (ou la métastase hépatique) du CCR doit être caractérisée pour le statut RAS et BRAF.
  • Pas de contre-indication à la chimiothérapie à base de FOLFIRI
  • Bilirubine ne dépassant pas 1,5 fois la limite supérieure de la normale ; nombre de globules blancs ≥ 2000 / mm3 ; nombre de plaquettes ≥ 80.000 / mm3.
  • Les patients doivent être âgés de 18 ans ou plus
  • Un statut de performance de l'OMS de 0 ou 1
  • Les participants doivent être affiliés à un régime de sécurité sociale.
Critères d’exclusion :
  • Résection palliative/R2 du CLM
  • 10 lésions ou plus traitées au moment de l'intervention chirurgicale
  • patients subissant uniquement une ablation par radiofréquence de tous les dépôts hépatiques (cette situation empêche l'évaluation de la réponse pathologique à la chimiothérapie préopératoire)
  • métastases extra-hépatiques ou résiduelles du CCR. La présence de petits nodules pulmonaires non caractérisés (< 10 mm) sur le site n'est pas un critère de non-éligibilité.
  • Absence de réponse objective au traitement (réponse radiologique ou pathologique)
  • maladie inflammatoire de l'intestin
  • homozygotie connue de l'allèle UGT1A1*28
  • absence totale d'activité de la dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) (taux d'uracile dans le sang ≥ 150 ng/ml).
  • Toxicité persistante > grade 1 liée à une chimiothérapie préopératoire à base de FOLFIRI
  • Contre-indications aux médicaments expérimentaux (irinotécan, 5-FU, acide folinique) et aux médicaments auxiliaires (ondansétron, méthylprednisolone) :
    • traitement récent ou concomitant par la brivudine
    • infection potentiellement grave - maladie cardiaque active cliniquement significative ou infarctus du myocarde dans les 6 mois, compte tenu de la cardiotoxicité du fluorouracile
    • utilisation concomitante de millepertuis
    • obstruction intestinale
    • dans le cas de vaccins vivants atténués
    • antécédents connus d'hypersensibilité au fluorouracile, à l'irinotécan et à l'acide folinique, ou à l'un de leurs excipients
    • bilirubine supérieure à 1,5 fois la limite supérieure de la normale ; nombre de globules blancs < 2000 / mm3 ; nombre de plaquettes < 80.000 / mm3
    • Grossesse connue (test de grossesse pour les femmes en âge de procréer) ou femme en âge de procréer

Centre d'investigation

En cours
Nom : CHU de Reims
Ville : REIMS
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Aucun contact technique renseigné

Référentiels Oncologik

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