Essai de Phase II portant sur le Relacorilant en association avec le Nab-paclitaxel et le Bévacizumab dans le cancer épithélial avancé de l'ovaire, du péritoine ou des trompes de Fallope.

Essai clinique

Type : Industriel
Statut : Ouvert
Phase : II
Type de traitement : Chimiothérapie, Thérapie ciblée
Étape de prise en charge : Récidive locale ou biologique, Stade métastatique : 2ème Ligne, Stade métastatique : 3ème Ligne et +
Date d'ouverture : 11/04/2025
Date clôture : 31/08/2026
Promoteur : Corcept Therapeutics
Progression du cancer: Loco-régional et à distance
Résumé :

Les patientes sont invitées à participer à une étude clinique visant à tester un médicament expérimental, car elles sont atteintes d’un cancer de l’ovaire, du péritoine primitif ou des trompes de Fallope qui a progressé ou s’est propagé à d’autres parties de leur corps après avoir été traitées par des traitements anticancéreux. 

Le médicament à l'étude nommé relacorilant est un type de médicament connu sous le nom de « modulateur sélectif du récepteur des glucocorticoïdes » qui agit en bloquant l’action du cortisol dans l’organisme, ce qui peut aider à empêcher les cancers de devenir résistants à la chimiothérapie. Il est étudié en association avec le nabpaclitaxel et le bévacizumab.

Le traitement de l'étude commencera au premier jour du cycle 1 (C1D1). Chaque patiente recevra 150 mg de relacorilant administré par voie orale dans des conditions d'alimentation, une fois par jour pendant 3 jours consécutifs la veille, le jour et le lendemain de la perfusion de nab-paclitaxel, en association avec le nab-paclitaxel (80 mg/m^2 par voie intraveineuse [IV]) administré les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours. Le bévacizumab (10 mg/kg IV une fois toutes les 2 semaines [Q2W]) sera administré les jours 1 et 15 de chaque cycle de 28 jours.

Les patientes recevront le traitement de l'étude jusqu'à ce qu'à progression de la maladie, une toxicité ingérable ou que d'autres critères d'arrêt soient remplis.

L’objectif principal de cette étude est de déterminer si l’association du relacorilant avec le nabpaclitaxel et le bévacizumab peut aider à contrôler le cancer de la patiente. La réponse de la patiente au traitement est mesurée par des critères qui testent l’efficacité et la sécurité d’emploi du médicament.

Domaines/spécialités :
  • Cancers gynécologiques
    • Ovaire
    • Trompe de Fallope
    • Péritoine
Pathologies :
  • Tumeur maligne de l'ovaire - Cim10 : C56
  • Tumeur maligne des organes génitaux de la femme, autres et non précisés - Cim10 : C57

Critères de population

Sexe : Femme
Age minimum : 18 ans
Critères d’inclusion :
  1. Diagnostic histologique confirmé de carcinome séreux/endométrioïde, épithélial de l’ovaire, du péritoine primitif ou des trompes de Fallope de haut grade (les tumeurs présentant une histologie mixte de carcinome séreux et endométrioïde de haut grade sont autorisées, mais pas les tumeurs mixtes incluant d’autres histologies).
  2. Présenter une maladie résistante au platine (définie comme une progression < 183 jours à partir de la dernière dose d’un traitement à base de platine). Les patientes présentant une maladie primaire réfractaire au platine (définie comme une absence de réponse objective [selon les critères RECIST version 1.1] au traitement de première intention à base de platine, ou une progression dans les 30 jours suivant la dernière dose d’un traitement de première intention) sont exclues.

  3. Espérance de vie ≥ 3 mois selon l’avis de l’investigateur.

  4. Au moins une lésion répondant à la définition de maladie mesurable selon les critères RECIST version 1.1 (les lésions précédemment irradiées ne sont pas considérées comme maladie mesurable, sauf en cas de preuve documentée de progression des lésions).

  5. Statut de performance du Groupe coopératif d’experts en oncologie de la côte Est des États-Unis (Eastern Cooperative Oncology Group, ECOG) de 0 ou 1.

  6. Doivent être en mesure de se conformer aux exigences du protocole.

  7. Doivent être en mesure d’avaler des médicaments oraux sans les régurgiter et ne pas présenter de vomissements incontrôlés.

  8. Avoir reçu au moins 1 mais ≤ 3 lignes de traitement anticancéreux systémique antérieur pour un cancer de l’ovaire avec progression de la maladie (PM) documentée ou intolérance au traitement le plus récent.

    1. Au moins 1 ligne antérieure de traitement à base de platine est requise.

    2. Le traitement d’entretien est comptabilisé comme faisant partie de la ligne de traitement la plus récemment terminée et n’est pas considéré comme un schéma thérapeutique distinct.

    3. Si un composant d’un schéma chimiothérapeutique est modifié en raison d’une toxicité, cela est toujours comptabilisé comme 1 ligne de traitement.

    4. Le traitement néoadjuvant et adjuvant administré autour de la réduction chirurgicale intermédiaire est comptabilisé comme 1 ligne de traitement.

    5. Les traitements hormonaux ne sont pas comptabilisés comme des traitements distincts.

    6. Les patientes sont éligibles qu’elles aient ou non reçu un traitement antérieur par bévacizumab.

    7. Les patientes présentant une mutation BRCA1/2 pathogène documentée doivent avoir reçu un traitement par un inhibiteur de la poly(ADP-ribose) polymérase (PARP), sauf si l’investigateur estime que le traitement n’est pas approprié, si la patiente l’a refusé ou si l’accès est impossible.

  9. Présenter une fonction organique adéquate répondant aux critères de laboratoire suivants :

    1. Numération absolue des neutrophiles (NAN) ≥ 1 500 cellules/mm³ sans soutien par facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF) dans les 2 semaines précédant le prélèvement de l’échantillon de laboratoire de sélection.

    2. Numération plaquettaire ≥ 100 000/mm³ sans transfusion dans les 2 semaines précédant le prélèvement de l’échantillon biologique de sélection.

    3. Hémoglobine ≥ 9 g/dl sans transfusion dans les 2 semaines précédant le prélèvement de l’échantillon biologique de sélection.

    4. Taux d’aspartate aminotransférase (ASAT) ou d’alanine aminotransférase (ALAT) ≤ 2,5 × limite supérieure de la normale (LSN), ou ≤ 5 × LSN dans le contexte de métastases hépatiques.

    5. Bilirubine totale ≤ 1,5 × LSN (les patients atteints de la maladie de Gilbert sont admissibles si la bilirubine totale est ≤ 3 × LSN).

    6. Albumine ≥ 2,5 g/dl.

    7. Clairance de la créatinine calculée à l’aide de la formule de Cockcroft-Gault ≥ 35 ml/min.

    8. Protéinurie < 2+ par analyse à la bandelette réactive. Si la protéinurie par analyse à la bandelette réactive est ≥ 2+, le recueil des urines de 24 heures doit démontrer < 1 g de protéines en 24 heures pour que la patiente soit éligible.

  10. Test de grossesse négatif pour les patientes aptes à procréer.

  11. Les patientes aptes à procréer doivent accepter d’utiliser une ou plusieurs méthodes de contraception hautement efficaces ; les contraceptifs hormonaux ne sont pas permis.

Critères d’exclusion :
  1. A présenté une progression (progression de la maladie définie comme une progression clinique, une augmentation de l’antigène du cancer 125 (CA-125) selon les critères de l’Intergroupe sur les cancers gynécologiques [Gynecological Cancer Intergroup ,GCIG] ou selon les critères RECIST version 1.1) pendant un traitement hebdomadaire (toutes les semaines ou 3 semaines sur 4) par paclitaxel ou nab-paclitaxel dans le cadre d’un cancer de l’ovaire résistant au platine (CORP). (Les patientes qui ont progressé pendant leur traitement par paclitaxel ou nab-paclitaxel une fois toutes les 3 semaines (1x/3 sem.) dans le cadre d’un cancer de l’ovaire sensible au platine (COSP) sont éligibles).
  2. Présenter une toxicité cliniquement pertinente et réversible due à des traitements anticancéreux systémiques antérieurs ou à une radiothérapie, qui n’est pas revenue à un grade ≤ 1 avant l’inclusion (à l’exception de l’alopécie, de la perte auditive, du vitiligo et de l’endocrinopathie prise en charge par un traitement de substitution).
  3. A fait l’objet d’une intervention chirurgicale dans les 4 semaines précédant l’inclusion ou il est prévue qu’une intervention chirurgicale soit nécessaire au cours de l’étude (les procédures mineures doivent être discutées avec le moniteur médical du promoteur afin de déterminer si elles répondent aux critères d’exclusion). Si la patiente a fait l’objet d’une intervention chirurgicale majeure, elle doit s’être correctement rétablie de la toxicité et/ou des complications du traitement avant de commencer le traitement à l’étude.

  4. Avoir reçu les médicaments suivants comme traitement avant l’inclusion :

    1. Traitements par chimiothérapie, immunothérapie, médicament expérimental, etc. pour la maladie étudiée dans les 5 demi-vies du traitement antérieur, ou dans les 28 jours si 5 demi-vies du traitement antérieur sont supérieures à 28 jours, avant la première dose du traitement à l’étude

    2. Radiothérapie non terminée au moins 2 semaines avant la première dose du médicament à l’étude

    3. Traitements anticancéreux hormonaux dans les 7 jours précédant la première dose du médicament à l’étude

    4. Corticoïdes systémiques ou inhalés ou corticoïdes topiques prescrits sur ordonnance utilisés dans une période équivalant à 5 fois la demi-vie du corticoïde avant la première dose du traitement à l’étude

  5. Avoir reçu des rayonnements à champ large sur plus de 25 % des zones portant la moelle osseuse.

  6. Avoir besoin d’un traitement par corticoïdes oraux chroniques ou fréquemment utilisés pour des affections ou maladies médicales (par ex. polyarthrite rhumatoïde, immunosuppression après une greffe d’organe).

  7. Antécédents d’hypersensibilité sévère ou de réaction sévère à l’un des traitements à l’étude.

  8. Patients recevant un traitement concomitant par mifépristone ou d’autres modulateurs des récepteurs des glucocorticoïdes (RGC).

  9. Présenter une neuropathie périphérique toutes causes confondues de grade > 1.

  10. Patientes enceintes ou qui allaitent ou patientes qui prévoient de concevoir un enfant au cours de la durée prévue de l’essai, à compter de la visite de sélection jusqu’à au moins 6 mois après la dernière dose de traitement à l’étude.

  11. Hypertension (indépendamment des médicaments antihypertenseurs), tension systolique ≥ 150 mmHg ou diastolique ≥ 100 mmHg à la visite de sélection.
        Remarque : les patientes hypertendues lors de la sélection initiale peuvent être éligibles si leur tension artérielle peut être abaissée à des niveaux acceptables avec un médicament antihypertenseur.

  12. Affection(s) non contrôlée(s)/cliniquement significative(s) qui, de l’avis de l’investigateur, peut/peuvent fausser les résultats de l’essai ou interférer avec la sécurité ou la participation de la patiente. Des exemples de telles affections comprennent, entre autres, les suivantes : angor instable, infarctus du myocarde (IM) dans les 6 mois précédant la première dose du traitement à l’étude, insuffisance cardiaque congestive de classe II ou supérieure selon la New York Heart Association (NYHA), arythmie cardiaque grave nécessitant un traitement médicamenteux (à l’exclusion de la fibrillation auriculaire asymptomatique avec fréquence ventriculaire contrôlée), cirrhose sévère/en progression, maladie infectieuse active nécessitant un traitement IV (bactéries, virus) dans les 2 semaines précédant la première dose du traitement à l’étude, sténose du défilé gastrique, insuffisance rénale aiguë non rétablie à la fonction rénale de référence de la patiente, trouble psychiatrique connu qui interférerait avec l’observance de l’essai.

  13. Occlusion intestinale ≤ 12 semaines avant l’entrée dans l’étude.

  14. Ascites ou épanchements pleuraux nécessitant une paracentèse thérapeutique ou une thoracentèse dans les 30 jours précédant l’entrée dans l’étude ou prévus dans les 30 jours précédant le J1C1.

  15. Plaie, ulcère ou fracture osseuse grave ne cicatrisant pas.

  16. Antécédents de fistule abdominale, de perforation gastro-intestinale (GI) ou d’abcès intra-abdominal dans les 6 mois précédant le J1C1.

  17. Signes d’atteinte recto-sigmoïdienne du cancer de l’ovaire à l’examen pelvien, ou d’atteinte intestinale du cancer de l’ovaire à la tomodensitométrie (TDM).

  18. Utilisation actuelle ou récente (dans les 10 jours précédant le début du traitement à l’étude) d’anticoagulants oraux ou parentéraux à dose complète ou d’agents thrombolytiques à des fins thérapeutiques (par opposition aux fins prophylactiques).

  19. Présenter une infection active (chronique/aiguë) actuelle par le virus de l’immunodéficience humaine, le virus de l’hépatite C ou le virus de l’hépatite B.

  20. Avoir des métastases du système nerveux central non traitées ou symptomatiques.

  21. Patientes ayant des antécédents d’autres tumeurs malignes dans les 3 ans précédant l’inclusion. Remarque : ne comprend pas les tumeurs présentant un risque négligeable de métastases ou de décès (par ex. carcinome basocellulaire ou carcinome épidermoïde de la peau ou carcinome in situ du col de l’utérus ou du sein adéquatement contrôlé).

  22. Prise d’un médicament concomitant interdit (certains des médicaments concomitants interdits énumérés peuvent nécessiter une période sans traitement avant la première dose du traitement à l’étude).

  23. Traitement concomitant dans le cadre d’autres études portant sur des traitements expérimentaux pour le cancer de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine primitif.

  24. Avoir reçu un vaccin vivant dans les 30 jours précédant la date de début de l’étude.
    Remarque : les vaccins contre la grippe saisonnière injectables sont généralement des vaccins à virus inactivés et sont autorisés ; cependant, les vaccins antigrippaux par voie intranasale (p. ex. Flu-Mist) sont des vaccins vivants atténués et sont interdits.

     

Centre d'investigation

En cours
Nom : Oracle (Cliniques Gentilly et Louis Pasteur)
Ville : NANCY (54)
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Aucun contact technique renseigné

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