Type : | Institutionnel |
Statut : | Ouvert |
Phase : | Étude observationnelle |
Étape du traitement : | Chimiothérapie |
Étape de prise en charge : | Entretien |
Date d'ouverture : | 01/06/2024 |
Date clôture : | 03/05/2025 |
Promoteur : | ICANS |
Progression du cancer: | Pas de progression |
Dans le cadre du cancer du sein, en cas d'indication de chimiothérapie, les protocoles à base d'anthracyclines permettent d'améliorer la survie globale des patientes les plus à risque. La fréquence des toxicités cardiaques liées aux anthracyclines (TCA) augmente avec la dose cumulée d'anthracyclines administrée et explique, au moins en partie, l'augmentation du risque de mortalité cardiovasculaire (CV) dans les populations de patientes traitées pour un cancer du sein. Les nombreuses indications des protocoles à base d'anthracyclines ont permis de décrire l'ECTR, parmi lesquelles l'insuffisance cardiaque avec réduction de la fraction d'éjection du ventricule gauche (FEVG) reste l'une des plus comorbides. Outre la dysfonction ventriculaire gauche, les anthracyclines ont été associées à une dysfonction endothéliale, à des lésions microvasculaires et à une ischémie myocardique responsable d'une cardiomyopathie dilatée.
Différentes approches ont tenté de mieux comprendre et de prévenir ces TCA. Cependant, en dehors de la notion de limitation des doses cumulées d'anthracyclines, peu d'entre elles ont permis de dépister les patients à risque et de prévenir l'apparition de la dysfonction cardiaque. La recherche de marqueurs biologiques (Troponine I, BNP) ou échographiques (Longitudinal Strain) avertissant d'une atteinte cardiaque subclinique peine encore à affirmer son intérêt en raison notamment d'une importante variabilité inter- et intra-observateur. Sur le plan thérapeutique, les IEC et les bêtabloquants ont montré une amélioration significative du taux d'incidence de la réduction de la FEVG lors du traitement adjuvant du cancer du sein. Cependant, malgré des signaux équivalents dans d'autres cancers, les études menées à ce jour sont insuffisamment puissantes et le rôle de ces traitements est limité à la prévention secondaire ou au traitement de l'insuffisance cardiaque objective. Il reste nécessaire de déterminer de nouveaux marqueurs biologiques permettant d'identifier les patients les plus à risque de TCA et d'adapter ainsi nos stratégies de prévention thérapeutique. Pour ce faire, il est tout d'abord nécessaire de mieux comprendre la physiopathologie sous-jacente à ces ECRA.
L'objectif de cette étude est de déterminer si l'expression du récepteur de l'endothélium et des cellules circulantes, le SGLT2, est associée à un risque supplémentaire de présenter une toxicité cardiovasculaire suite à un traitement par anthracycline. Si cette association est démontrée, il sera alors possible de mieux dépister et prévenir ces complications cardiovasculaires.
- Cancer du sein
- Tumeur maligne du sein - Cim10 : C50