Type : | Académique |
Statut : | Clos aux inclusions |
Phase : | Non applicable |
Étape du traitement : | Hormonothérapie |
Étape de prise en charge : | Entretien |
Date d'ouverture : | 12/04/2018 |
Date clôture : | 01/06/2026 |
Promoteur : | Institut de Cancérologie de l'Ouest |
Progression du cancer: | Loco-régional et à distance |
Le cancer métastatique de la prostate a été traditionnellement considéré comme une dissémination incurable de la maladie, et le traitement vise à retarder la progression plutôt qu'à éliminer toute la charge tumorale. Les thérapies locales, et en particulier la radiothérapie, ont été orientées vers des critères d'évaluation de la qualité de vie et non vers l'amélioration de la survie. Cependant, les progrès de l'imagerie et de la thérapie systémique ont identifié une population de patients « oligométastatiques » qui ont une charge métastatique plus faible (généralement ≤ 5 lésions), qui peuvent présenter une exception. Cette condition est supposée occuper l'arrière-pays entre la maladie métastatique incurable et la maladie locorégionale, où la maladie micrométastatique est supposée exister mais reste éradicable. Les oligométastases peuvent être détectées par imagerie standard, mais la sensibilité de ces examens est très faible pour les patients avec un PSA inférieur à 10 ng/ml. En France, l'imagerie PET FCH est désormais disponible en routine dans une grande majorité des centres de cancérologie. Plus récemment, l'imagerie PET PSMA a été développée.
La plupart des oligométastases étant désormais découvertes à un moment où l'imagerie conventionnelle ne permet pas de détecter les métastases, nous devons nous fier à la littérature concernant les patients atteints d'un cancer de la prostate récidivant de manière purement biochimique. Trois stratégies ont été explorées : (i) l'observation jusqu'à l'apparition des symptômes, (ii) le traitement antiandrogénique intermittent précoce (TAID) et (iii) le traitement antiandrogénique continu (TAAD). Des données récentes suggèrent que, des trois stratégies, le TAD intermittent précoce était supérieur en termes de survie globale à l'observation pour contrôler le cancer de la prostate métastatique, et cet effet était similaire dans la population de patients atteints d'un cancer de la prostate récidivant de manière biochimique.
Cette étude de phase III explorera le rôle de l'IG-IMRT pelvienne de sauvetage combinée à l'ADT intermittente (IADT) chez les patients oligométastatiques pelviens pour prolonger le premier intervalle sans échec entre le premier et le deuxième cycle d'ADT intermittent.
- Cancers uro-génitaux
- Prostate
- Tumeur maligne de la prostate - Cim10 : C61