Phase II multicentrique, en ouvert, de démonstration du concept visant à évaluer l'activité clinique et biologique de l'anti-nétrine-1 (NP137) en tant que traitement complémentaire chez les patients atteints de tumeurs solides avancées/métastatiques traités par des immunothérapies standard.

Essai clinique

Type : Académique
Statut : Ouvert
Phase : II
Étape du traitement : Traitements combinés
Étape de prise en charge : Entretien
Date d'ouverture : 06/01/2023
Date clôture : 24/02/2026
Promoteur : Centre Léon Bérard
Progression du cancer: Loco-régional et à distance
Résumé :

Cette étude est une étude multicentrique, en ouvert, de preuve de concept visant à évaluer l'impact clinique et biologique du NP137 lorsqu'il est ajouté à une thérapie standard de blocage de PD-1/PD-L1 dans 3 cohortes indépendantes de tumeurs solides avancées ou métastatiques avec une sensibilité variable aux anti-PD-1/PD-L1 :

  • Cohorte 1 [Maladie stable] : Patients présentant une documentation radiologique de SD selon les critères RECIST V1.1 après au moins 12 semaines de traitement anti-PD-1/PD-L1 standard. Note : Ce bras de traitement a été fermé le 27/09/2024 pour cause de non-faisabilité.
  • Cohorte 2 [réfractaire primaire] : Patients présentant une PD radiologique documentée selon RECIST V1.1 mais avec un bénéfice clinique sous thérapie standard anti PD-1/PD-L1.
  • Cohorte 3 [réfractaire secondaire] : Patients présentant une PD radiologique documentée après une réponse objective initiale selon RECIST V1.1, avec un bénéfice clinique sous traitement standard anti-PD-1/PD-L1.

Domaines/spécialités :
  • Cancers de la peau
    • Mélanome
    • Cancers basocellulaires
    • Autres cancers de la peau
  • Cancers digestifs
    • Œsophage
    • Estomac
    • Colon
    • Rectum
    • Foie –Voie biliaire
    • Pancréas
    • Carcinose péritionéale
    • Tumeurs neuro-endocrines gastro-intestinales
    • Autres cancers digestifs
    • Tumeurs neuro-endocrines pancréatiques
  • Cancers de la thyroïde et Tumeurs endocrines
    • Thyroide
    • Corticosurrénalome
    • Phéochromocytome
    • Tumeurs neuro-endocrines
    • Paragangliome
    • Autres cancers de la thyroïde
  • Cancers gynécologiques
    • Ovaire
    • Endomètre
    • Col de l’utérus
    • Trompe de Fallope
    • Péritoine
    • Autres cancers gynécologiques
  • Cancers uro-génitaux
    • Rein
    • Vessie
    • Prostate
    • Testicule
    • Autres cancers uro-génitaux
  • Cancers du système nerveux central
    • Médulloblastome
    • Gliomes
    • Chordome
    • Craniopharyngiome
    • Métastase cérébrale
    • Méningiome
    • Méningite carcinomateuse
    • Autres cancers du système nerveux central
  • Cancers thoraciques respiratoires
    • Cancer bronchique non à petites cellules
    • Cancer bronchique à petites cellules
    • Mésothéliome
    • Tumeur thymiques
    • Tumeur médiastinales
    • Métastases pulmonaires
    • Autre cancers thoraciques respiratoires
    • Tumeurs neuro-endocrines pulmonaires
  • Cancers des VADS
    • Adénopathie(s) cervicale(s) métastatique(s) de primitif inconnu sans métastase à distance
    • Carcinome épidermoïde de l'hypopharynx et du larynx
    • Carcinome épidermoïde de l'oropharynx
    • Carcinome épidermoïde de la cavité buccale
    • Carcinome épidermoïde des lèvres
    • Carcinomes nasopharyngés
    • Tumeurs des glandes salivaires
    • Tumeurs malignes nasosinusiennes
    • Autre cancers des VADS
  • Cancer du sein
  • Sarcomes (tissus mous et os)
  • Toutes tumeurs solides
Liens externes :

Critères de population

Sexe : Homme et femme
Age minimum : 18 ans
Critères d’inclusion :

I1. Patients de sexe masculin ou féminin âgés de ≥ 18 ans au moment de la signature du consentement éclairé.

I2. Patient atteint de tumeurs solides localement avancées/métastatiques confirmées histologiquement de tout type histologique

I3. Patients traités par anti-PD-1/PD-L1 standard (par exemple pembrolizumab, atézolizumab ou tout autre ICI qui sera approuvé et remboursé en France au cours de cet essai, avec un schéma Q3W ou Q6W, soit en monothérapie, soit en association avec des chimiothérapies selon leur indication approuvée). 

Remarque 1 : Pour les patients traités par un anti-PD-1/PD-L1 précédemment associé à un autre agent anticancéreux de tout type (y compris, mais sans s'y limiter, la chimiothérapie/une autre immunothérapie/des agents biologiques ou ciblés), ces agents doivent être arrêtés 2 semaines ou 5* t ½, selon la période la plus courte avant C1D1, tandis que l'anti-PD1 ou l'anti PDL1 est poursuivi conformément à l'autorisation de mise sur le marché.

Remarque 2 : Les patients peuvent avoir reçu une ligne de chimiothérapie ou tout autre agent anticancéreux standard après PD sous anti-PD-1/PD-L1 mais la récidive/progression sous aPD-1/aPD-L1 doit avoir été documentée ≤ 12 mois avant l'inclusion. La chimiothérapie intercurrente ou les autres agents standards doivent être arrêtés 2 semaines ou 5* t ½, selon la période la plus courte avant C1D1. Ces patients seront ensuite recrutés dans l'une des cohortes réfractaires et pourront reprendre un anti-PD1/PD-PL1 immédiatement en association avec NP137 à l'inclusion.

I4. Cohortes réfractaires : Pour être éligibles à ces cohortes, les patients doivent répondre à tous les critères suivants :

  • Preuves d'un bénéfice clinique selon l'évaluation de l'investigateur. L'évaluation du bénéfice clinique doit être contrebalancée par un jugement clinique quant à savoir si l'état clinique du patient se détériore et s'il est peu probable qu'il bénéficie d'un traitement ICI continu.
  • Absence de symptômes et de signes (y compris les valeurs de laboratoire, telles qu'une hypercalcémie nouvelle ou s'aggravant) indiquant une progression sans équivoque de la maladie,
  • Absence de déclin de l'ECOG PS pouvant être attribué à la progression de la maladie,
  • Absence de progression tumorale au niveau de sites anatomiques critiques (par exemple, maladie leptoméningée) qui ne peut être gérée par des interventions médicales autorisées par le protocole.
  • Aucun effet indésirable cliniquement significatif en cours lié à l'ICI.

I5. Patient présentant au moins une lésion mesurable et évaluable selon RECIST V1.1 après revue d'imagerie centrale avant C1D1. Les lésions tumorales situées dans une zone préalablement irradiée ou dans une zone soumise à une autre thérapie locorégionale ne peuvent être considérées comme mesurables/évaluables que si une progression de la lésion a été documentée.

I6. Disponibilité d'un échantillon tumoral représentatif d'archives en bloc fixé au formol et inclus en paraffine (FFPE) (tumeur primaire ou métastase) ou d'une biopsie au trocart ou excisionnelle nouvellement obtenue d'une lésion tumorale ainsi qu'un rapport de pathologie associé.

I7. Présence d'au moins une lésion tumorale d'un diamètre ≥ 10 mm (≥ 20 mm en cas de lésion unique biopsiable et cible RECIST 1.1) visible par imagerie médicale et accessible à un prélèvement percutané répétable permettant une biopsie à l'aiguille sans risque inacceptable de complications procédurales importantes, et adaptée au prélèvement de 4 carottes à l'aide d'une aiguille de diamètre 1,3mm ou plus.

Remarque : les lésions à biopsier ne doivent pas être sélectionnées comme lésions cibles RECIST, sauf s'il n'existe aucune autre lésion adaptée à la biopsie. Si une lésion cible RECIST est utilisée pour la biopsie, la lésion doit avoir un diamètre maximal ≥ 2 cm. Les lésions osseuses ne sont pas des lésions adaptées aux biopsies. Les lésions ostéolytiques avec atteinte des tissus mous ne peuvent pas être biopsiées.

I8. Espérance de vie ≥ 3 mois. I9. Statut de performance de l'Eastern Cooperative Oncology Group 0 ou 1

I10. Démontrer une fonction cardiovasculaire adéquate :

  • QTcF < 470 ms
  • Pression artérielle au repos systolique < 160 mmHg et diastolique < 100 mmHg
  • FEVG > 50 % telle que déterminée par échocardiogramme transthoracique.

I11. Démontrer une fonction organique adéquate telle que définie dans le tableau ci-dessous, tous les tests de dépistage en laboratoire doivent être effectués dans les 7 jours précédant C1D1 :

- Hématologique : Numération absolue des neutrophiles ≥ 1,5 G/L (1500/µL)

- Plaquettes ≥ 100 G/L (100000/µL) (transfusion dans les 21 jours avant C1D1 autorisée).

- Hémoglobine ≥ 9 g/dL ou ≥ 5,6 mmol/L-1 La transfusion de concentrés de globules rouges (CGR) est autorisée dans les 2 dernières semaines. Le patient peut être sous dose stable d'érythropoïétine (≥ 3 mois)

- Rénal : Créatinine sérique OU clairance de la créatinine selon CKD-EPI (Annexe 3) ≤ 1,5 X limite supérieure de la normale (LSN) OU ≥ 30 mL/min/1,73 m2 pour les patients avec des taux de créatinine > 1,5 LSN

- Hépatique : Bilirubine totale sérique ≤ 1,5 X LSN OU Bilirubine directe ≤ LSN pour les patients avec des taux de bilirubine totale > 1,5 LSN

- AST et ALT ≤ 2,5 X LSN (jusqu'à 5 LSN en cas de métastases hépatiques)

- Coagulation : Rapport International Normalisé (INR) et Temps de Thromboplastine Partielle Activée (aPTT) ≤ 1,5 X LSN Remarque : Ceci s'applique uniquement aux patients ne recevant pas de traitement anticoagulant : les patients recevant une anticoagulation thérapeutique doivent être sous dose stable.

I12. Les femmes en âge de procréer doivent avoir un test de grossesse urinaire négatif lors du dépistage (dans les 72 heures précédant le C1D1) et doivent accepter d'utiliser 2 formes efficaces de contraception à partir du moment de la période de traitement et du test de grossesse négatif jusqu'à 6 mois après la fin de leur traitement. Les formes efficaces de contraception sont énumérées à l'annexe 4.

I13. Les hommes fertiles doivent utiliser une contraception hautement efficace pendant la période d’administration et jusqu’à 3 mois après la dernière dose des traitements à l’étude.

I14. Le patient doit être capable et disposé à se conformer aux visites et procédures d’étude conformément au protocole.

I15. Le patient doit comprendre, signer et dater le formulaire de consentement éclairé volontaire écrit lors de la visite de dépistage avant toute procédure spécifique au protocole.

I16. Les patients doivent être couverts par une assurance médicale.

Critères d’exclusion :

E1. Patients éligibles au traitement curatif

E2. Pour les cohortes réfractaires : patients éligibles au traitement standard avec preuve documentée d'activité dans le type tumoral ou à d'autres options thérapeutiques (approuvées ou expérimentales) avec preuve documentée d'activité clinique.

E3. Pour les patients sous chimiothérapie/immunothérapie/biothérapie ou thérapie ciblée ou tout autre type de thérapie + ICI avant inclusion : Persistance d'une toxicité CTCAE ≥ Grade 2 due à l'agent combiné antérieur (sauf alopécie (tous grades), valeurs des analyses sanguines selon les critères d'inclusion).

E4. Patient avec des antécédents d'irAE de grade 4 du CTCAE sous traitement anti-PD-1/PD-L1 ou des antécédents d'irAE de grade 3 du CTCAE nécessitant un traitement aux stéroïdes (> 10 mg/jour de prednisone ou dose équivalente) pendant > 12 semaines ou une pneumopathie de grade 2 du CTCAE quel que soit le traitement aux stéroïdes.

E5. Antécédents de réactions anaphylactiques allergiques sévères (≥ grade 3) à l'un des composants du NP137, de l'ICI standard, de la prémédication et/ou de l'un de leurs excipients.

E6. Présente des métastases actives connues du système nerveux central et/ou une méningite carcinomateuse. Les participants ayant déjà été traités pour des métastases cérébrales peuvent participer à condition qu'ils soient stables sur le plan radiologique, c'est-à-dire sans signe de progression pendant au moins 4 semaines par imagerie répétée (notez que l'imagerie répétée doit être réalisée lors de la sélection de l'étude), cliniquement stables et sans besoin de traitement aux stéroïdes pendant au moins 14 jours avant la première dose du traitement de l'étude.

E7. Présente une affection maligne supplémentaire connue qui progresse ou a nécessité un traitement actif au cours des 2 dernières années.

Remarque : Les participants atteints d’un carcinome basocellulaire de la peau, d’un carcinome épidermoïde de la peau ou d’un carcinome in situ (par exemple, un carcinome du sein, un cancer du col de l’utérus in situ) qui ont subi un traitement potentiellement curatif ne sont pas exclus.

E8. Thérapie antérieure ou nécessité d'être traité par des thérapies/procédures concomitantes interdites, notamment :

  • Tout agent expérimental ou dispositif expérimental utilisé. Remarque : Les participants qui sont entrés dans la phase de suivi d'une étude expérimentale peuvent participer à condition que 2 semaines ou 5* ½ se soient écoulées depuis la dernière dose de l'agent expérimental précédent, selon la période la plus courte.
  • Radiothérapie dans les 4 semaines suivant le début du traitement de l'étude. Les participants doivent avoir récupéré de toutes les toxicités liées aux radiations, ne pas avoir besoin de corticostéroïdes et ne pas avoir eu de pneumopathie radique. Une radiothérapie palliative (≤ 2 semaines de radiothérapie) pour une maladie non liée au système nerveux central et sur une lésion non ciblée est autorisée.
  • Intervention chirurgicale majeure dans les 4 semaines suivant le début du traitement à l'étude. Les participants doivent s'être suffisamment remis de la toxicité et/ou des complications de l'intervention avant de commencer le traitement à l'étude, C1D1.
  • Traitement anticancéreux autre que ceux spécifiés dans le protocole, c'est-à-dire anti-PD1/PDL1 standard
  • Vaccin vivant ou vivant atténué dans les 30 jours précédant la première dose des traitements à l'étude. Remarque : les vaccins tués sont autorisés.
  • Médicaments immunosuppresseurs dans les 2 semaines à l'exception des corticostéroïdes intranasaux, topiques et inhalés ou des corticostéroïdes systémiques à des doses ne dépassant pas 10 mg/jour de prednisone, ou des doses équivalentes d'un autre corticostéroïde.

E9. Avoir des antécédents de maladie auto-immune ayant nécessité un traitement systémique au cours des 2 dernières années (c.-à-d. avec l'utilisation d'agents modificateurs de la maladie, de corticostéroïdes ou de médicaments immunosuppresseurs). Le traitement de substitution (par exemple, thyroxine, insuline ou corticothérapie physiologique de substitution pour insuffisance surrénalienne ou hypophysaire) n'est pas considéré comme une forme de traitement systémique et est autorisé.

Antécédents de maladie auto-immune, notamment myasthénie grave, myosite, hépatite auto-immune, lupus érythémateux disséminé, polyarthrite rhumatoïde, maladie inflammatoire de l'intestin, thrombose vasculaire associée au syndrome des antiphospholipides, granulomatose de Wegener, syndrome de Sjögren, syndrome de Guillain-Barré, sclérose en plaques, vascularite ou glomérulonéphrite, avec les exceptions suivantes :

  • les patients ayant des antécédents d'hypothyroïdie d'origine auto-immune qui suivent un traitement hormonal substitutif thyroïdien stable,
  • patients atteints de diabète sucré de type 1 contrôlé,
  • les patients atteints d'eczéma, de psoriasis, de lichen simplex chronique ou de vitiligo avec manifestations dermatologiques uniquement (par exemple, les patients atteints de rhumatisme psoriasique seraient exclus) sont éligibles à condition qu'ils remplissent les conditions suivantes :

    • L'éruption cutanée doit couvrir moins de 10 % de la surface corporelle (BSA).
    • La maladie est bien contrôlée au départ et ne nécessite que des stéroïdes topiques de faible puissance.
    • Aucune exacerbation aiguë de l'affection sous-jacente au cours des 12 derniers mois nécessitant une PUVA [psoralène plus rayonnement ultraviolet A], du méthotrexate, des rétinoïdes, des agents biologiques, des inhibiteurs oraux de la calcineurine, des stéroïdes à haute puissance ou oraux.

E10. Patients atteints du VIH, d'une infection active par hépatite B ou C. Remarques : Hépatite B active, c'est-à-dire chronique ou aiguë ; définie par un test positif à l'antigène de surface de l'hépatite B [HBsAg] au dépistage avant C1D1. Les patients ayant déjà été infectés par le virus de l'hépatite B (VHB) ou ayant résolu leur infection par le VHB (définie par la présence d'anticorps anti-HBc [core hépatite B] et l'absence d'HBsAg) sont admissibles. Un test ADN VHB doit être effectué chez ces patients avant C1D1. Les patients ayant un test HBcAb positif doivent avoir un test ADN VHB négatif au dépistage. Hépatite C active, c'est-à-dire que les patients positifs aux anticorps anti-virus de l'hépatite C (VHC) ne sont admissibles que si la PCR est négative pour l'ARN VHC au dépistage.

E11. Patients atteints de tuberculose active.

E12. Greffe de moelle osseuse allogénique ou greffe d'organe solide antérieure pour une autre affection maligne.

E13. Antécédents de fibrose pulmonaire idiopathique, de pneumopathie non infectieuse/maladie pulmonaire interstitielle ayant nécessité des stéroïdes ou de pneumopathie/maladie pulmonaire interstitielle actuelle, de pneumopathie d'origine médicamenteuse, de pneumopathie organisée (c.-à-d. bronchiolite oblitérante, pneumopathie organisée cryptogénique) ou preuve de pneumopathie active au scanner thoracique de dépistage.

E14. Avoir une infection active nécessitant un traitement systémique.

E15. Femmes enceintes ou allaitantes. Une femme enceinte qui a un test de grossesse urinaire positif (par exemple dans les 72 heures) avant le traitement. Si le test urinaire est positif ou ne peut pas être confirmé comme négatif, un test de grossesse sérique sera nécessaire.

E16. Patients placés sous un régime de protection juridique : Sauvegarde judiciaire, curatelle ou tutelle.

Centre d'investigation

En cours
Nom : ICANS
Ville : Strasbourg
RESPONSABLE MÉDICAL
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CONTACT TECHNIQUE
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