Une étude de phase III en double aveugle, randomisée et contrôlée par placebo évaluant l'efficacité et la sécurité de Capivasertib + Docetaxel par rapport à Placebo + Docetaxel en tant que traitement pour les patients atteints de cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC)

Essai clinique

Type : Industriel
Statut : Ouvert
Phase : III
Étape du traitement : Traitements combinés
Étape de prise en charge : Entretien
Date d'ouverture : 25/03/2022
Date clôture : 22/07/2026
Promoteur : AstraZeneca
Progression du cancer: À distance
Résumé :

Cette étude évaluera l'efficacité et l'innocuité de l'association capivasertib plus docétaxel par rapport à l'association placebo plus docétaxel chez des patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC). tous les participants recevront le docétaxel avec une thérapie stéroïdienne et recevront une thérapie de privation androgénique. L'objectif de l'étude est de démontrer que l'association capivasertib plus docétaxel est supérieure au placebo plus docétaxel en ce qui concerne la survie globale des participants à l'étude, la surve globale étant définie comme le temps écoulé entre la randomisation et la date du décès, quelle qu'en soit la cause. 

Domaines/spécialités :
  • Cancers uro-génitaux
    • Prostate
Pathologies :
  • Tumeur maligne de la prostate - Cim10 : C61
Liens externes :

Critères de population

Sexe : Homme et femme
Age minimum : 18 ans
Age maximum : 130 ans
Critères d’inclusion :
  • Adénocarcinome de la prostate confirmé histologiquement, sans cancer neuroendocrine ou à petites cellules
  • Maladie métastatique documentée avant la randomisation par une preuve claire de ≥ 1 lésion osseuse (définie comme 1 lésion avec une prise positive à la scintigraphie osseuse) et/ou ≥ 1 lésion des tissus mous (mesurable ou non mesurable)
  • Le patient doit avoir été précédemment traité par un agent hormonal de nouvelle génération (NHA), c'est-à-dire l'abiratérone, l'enzalutamide, l'apalutamide ou le darolutamide, pour un cancer de la prostate pendant au moins 3 mois et avoir montré des signes de progression de la maladie (radiologique ou via l'évaluation du PSA) pendant qu'il recevait le NHA. 
  • Preuve d'un CRPCm avec progression de la maladie malgré une thérapie de privation androgénique (ADT) et après le retrait des anti-androgènes, le cas échéant.
  • Taux de testostérone sérique ≤ 50 ng/dL
  • Candidat au docétaxel et à la corticothérapie
  • TDA en cours avec agoniste de la LH-RH, antagoniste de la LH-RH ou orchidectome bilatérale
  • Statut de performance 0 à 1 de l'Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG) / Organisation mondiale de la santé (OMS) et espérance de vie minimale anticipée de 12 semaines. 
  • Confirmation de la disponibilité d'un échantillon de tissu tumoral d'archive fixé au formol et inclus en paraffine (FFPE) répondant aux exigences minimales en matière de pathologie et d'échantilon, à envoyer au laboratoire central.
  • Capacité et volonter d'avaler et de conserver des médicaments par voie orale.
  • Accepter de rester abstinant (s'abstenir de rapports hétérosexuels) ou d'utiliser des mesures contraceptives, et d'accepter de s'abstenir de donner du sperme.
Critères d’exclusion :
  • Radiothérapie avec un large champ d'irradiation dans les 4 semaines précédant le début du traitement à l'étude
  • Chirurgie majeure (sauf pose d'un accès vasculaire, résection transurétrale de la prostate, orchidectomie bilatérale, endoprothèses internes) dans les 4 semaines précédant le début du traitement à l'étude
  • Métastases cérébrales ou compression de la moelle épinière (sauf si la compression de la moelle épinière est asymptomatique, traitée et stable et ne nécessite pas de stéroïdes pendant au moins 4 semaines avant le début du traitement à l'étude)
  • L'un des critères cardiaques suivants : 
    • Intervalle QT moyen corrigé au repos (QTc) >470 msec sur 3 ECG consécutifs
    • Toute anomalie cliniquement importante du rythme, de la conduction ou de la morphologie de l'ECG au repos
    • Tout facteur augmentant le risque d'allongement de l'intervalle QTc ou le risque d'événements arythmiques tels que l'insuffisance cardiaque, l'hypokaliémie, le risque de torsades de pointes, le syndrome du QT long congénital, les antécédents familiaux de syndrome du QT long ou de mort subite inexpliquée avant l'âge de 40 ans, ou tout médicament concomitant connu pour allonger l'intervalle QT.
    • Expérience de l'une des procédures ou conditions suivantes au cours des 6 mois précédents : pontage coronarien, stent vasculaire, infarctus du myocarde, angine de poitrine instable, insuffisance cardiaque congestive de grade NYHA ≥2
    • Hypotension non contrôlée - tension artérielle systolique <90 mmHg et/ou tension artérielle diastolique <50 mmHg
    • Fraction d'éjection cardiaque en dehors de la plage institutionnelle de normalité ou < 50 % (la valeur la plus élevée étant retenue), mesurée par échocardiographie (ou scintigraphie à acquisition multiple si une échocardiographie ne peut pas être réalisée ou n'est pas concluante).
  • Anomalies cliniquement significatives du métabolisme du glucose, définies par l'un des éléments suivants : 
    • Patients atteints de diabète sucré de type 1 ou de type 2 nécessitant un traitement à l'insuline
    • HbA1c ≥8,0 % (63,9 mmol/mol)
  • Réserve de moelle osseuse ou fonction organique inadéquate, démontrée par l'une des valeurs de laboratoire suivantes : 
    • Nombre absolu de neutrophiles < 1,5x 10^9/L
    • Numération plaquettaire < 100x 10^9/L
    • Hémoglobine < 9 g/dL (< 5,59 mmol/L)
    • Alanine aminotransférase (ALT) et aspartate aminotransférase (AST) > 2,5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) en l'absence de métastases hépatiques démontrables ou > 5 fois la LSN en présence de métastases hépatiques. Une phosphatase alcaline (ALP) élevée n'est pas exclue si elle est due à la présence de métastases osseuses et si la fonction hépatique est par ailleurs jugée adéquate par l'investigateur.
    • Bilirubine totale > 1,5 fois la LSN (les participants présentant un syndrome de Gilbert confirmé peuvent être inclus dans l'étude avec une valeur plus élevée).  
    • Clairance de la créatinine < 50 ml/min selon la formule de Cockcroft et Gault sans nécessité de dialyse chronique
  • Selon l'appréciation de l'investigateur, tout signe de maladie (telle qu'une maladie systémique grave ou non contrôlée, y compris une hypertension non contrôlée, une transplantation rénale et des maladies hémorragiques actives) guide l'avis de l'investigateur, rendrait indésirable la participation du patient à l'étude ou compromettrait le respect du protocole
  • Nausées et vomissements réfractaires, syndrome de malabsorption, maladies gastrointestinales chroniques, incapacité à avaler le roduit formulé ou résection intestinale importante antérieure, ou toute autre condition qui empêcherait une absorption adéquate du capivasertib
  • Toute autre maladie, résultat d'examen physique ou résultat de laboratoire clinique qui, de l'avis de l'investigateur, permet de suspecter raisonnablement une maladie ou un état qui contre-indique l'utilisation d'un médicament expérimental, peut affecter l'interprétation des résultats, expose le aptient à un risque élevé de complications liées au traitement ou interfère avec l'obtention du consentement éclairé. Preuve de démence, d'altération de l'état mental ou de tout état psychiatrique qui empêcherait de comprendre ou de donner son consentement éclairé
  • Antécédents de greffe allogénique de moelle osseuse ou de greffe d'organe solide
  • Antécédents d'une autre tumeur maligne primaire, à l'exception d'une tumeur maligne traitée aveec une intention curative sans maladie active connue ≥ 5 ans avant la première dose de l'intervention de l'étude et présentant un faible risque potentiel de récurrance. Les exceptions incluent le carcinome basocellulaire de la peau et le carcinome de la peau ayant subi une thérapie potentiellement curative. 
  • Toxicités persistantes (grade CTCAE ≥ 2) causées par un traitement anticancéreux antérieur, à l'exclusion de l'alopécie. Les patients présentant une toxicité irréversible dont on ne peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elle soit exacerbée par l'intervention de l'étude peuvent être inclus (par exemple, perte auditive) après consultation du moniteur médical
  • Les patients présentant une hépatite active, des anticorps anti-hépatite C positifs, un antigène de surface du virus de l'hépatite B ou un anticorps de base du virus de l'hépatite B au moment de la sélection. 
  • Personnes porteuses du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) avec une numération des lymphocytes T CD4+ <350 cellules/µL ou des antécédents d'infection opportuniste définissant le syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA) au cours des 12 derniers mois. 
  • Infection tuberculeuse active connue (évaluation clinique pouvant inclure les antécédents cliniques, l'examen physique et les résultats radiographiques, ou le dépistage de la tuberculose conformément aux pratiques locales).
  • Traitement par l'un des éléments suivants : 
    • Chimiothérapie antérieure pour le CRPC. La chimiothérapie pour le CRPC métastatique ou localisé (y compris le docétaxel) est autorisée à condition que la chimiothérapie ait été achevée ≥ 6 mois avant la randomisation et que la progression du cancer de la prostate soit survenue ≥ 6 mois après la fin de la thérapie.

    • Exposition antérieure aux inhibiteurs de l'AKT ou aux inhibiteurs de la PI3K iii. Tout agent expérimental ou médicament d'étude provenant d'une étude clinique antérieure dans les 30 jours ou 5 demi-vies (selon la durée la plus longue) de la première dose du traitement de l'étude iv. Toute autre immunothérapie, médicament immunosuppresseur (autre que les corticostéroïdes) ou agent anticancéreux (sauf ADT) dans les 3 semaines précédant la première dose du traitement à l'étude v. Inhibiteurs ou inducteurs puissants du cytochrome P450 (CYP)3A4 dans les 2 semaines précédant la première dose du traitement à l'étude (3 semaines pour le millepertuis), ou médicaments sensibles à l'inhibition du CYP3A4 dans la semaine précédant la première dose du traitement à l'étude.

  • Médicaments connus pour allonger l'intervalle QT dans les 5 demi-vies précédant la première dose du traitement à l'étude

  • Antécédents d'hypersensibilité aux excipients actifs ou inactifs du capivasertib, du docétaxel ou de médicaments ayant une structure ou une classe chimique similaire.

  • Toute restriction ou contre-indication basée sur les informations de prescription locales qui interdirait l'utilisation du docétaxel.

Centres d'investigation

En cours
Nom : Strasbourg Oncologie Libérale
Ville : STRASBOURG (67)
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Nom : GUILLOT
Prénom : Isabelle
Téléphone : Non disponible
Email : iguillot@solcrr.org
En cours
Nom : ICANS
Ville : Strasbourg
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Nom : Unité recherche clinique
Prénom : ICANS
Téléphone : Non disponible
Email : recherche-clinique@icans.eu

Référentiels Oncologik

Aucun référentiel n'est lié à cet essai.