Étude d’escalade de dose de phase I, en ouvert, visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance, la pharmacocinétique et la pharmacodynamie du TAK-676 en monothérapie et en association au pembrolizumab chez des patients adultes atteints de tumeurs solides avancées ou métastatiques

Essai clinique

Type : Industriel
Statut : Ouvert
Phase : I
Date d'ouverture : 02/11/2023
Date clôture : 19/10/2025
Promoteur : Takeda (Responsible Party)
Progression du cancer: Loco-régional et à distance
Résumé :

Il s’agit d’une étude de phase I, en ouvert, qui recrutera environ 288 patients présentant des tumeurs solides avancées ou métastatiques au sein de 3 parties.
La Partie 1 consistera en une phase de préinclusion de sécurité de la phase d’escalade de dose ; la Partie 2 et la Partie 3 constitueront la phase d’extension pour 2 indications spécifiques. Les types de cancer sélectionnés pour l’extension sont les suivants : carcinome épidermoïde de la tête et du cou (CETC) non précédemment traité, métastatique ou non résécable,
récidivant (Partie 2) et cancer colorectal (CCR) précédemment traité, localement avancé ou métastatique, à instabilité microsatellitaire élevée/déficient en réparation des mésappariements (MSI-H/dMMR ; troisième ligne ou plus) ou à stabilité microsatellitaire/compétent pour la réparation des mésappariements (MSS/pMMR ; troisième ligne) (Partie 3).

 

Objectifs principaux :
Escalade de dose :

  • Déterminer la sécurité d’emploi et la tolérance de doses croissantes du TAK-676 administré en monothérapie ou en

association au pembrolizumab chez des patients présentant des tumeurs solides avancées ou métastatiques.
Phase d’extension :

  • Déterminer la sécurité d’emploi et la tolérance du TAK-676 administré en association au pembrolizumab avec ou sans chimiothérapie chez des patients présentant un CETC non précédemment traité, métastatique ou non résécable, récidivant.
  • Déterminer la sécurité d’emploi et la tolérance du TAK-676 administré en association au pembrolizumab chez des patients présentant CCR MSI-H/dMMR ou un CCR MSS/pMMR précédemment traité, récidivant, localement avancé ou métastatique.

Domaines/spécialités :
  • Cancers de la peau
    • Mélanome
    • Cancers basocellulaires
    • Autres cancers de la peau
  • Cancers digestifs
    • Œsophage
    • Estomac
    • Colon
    • Rectum
    • Foie –Voie biliaire
    • Pancréas
    • Carcinose péritionéale
    • Tumeurs neuro-endocrines gastro-intestinales
    • Autres cancers digestifs
    • Tumeurs neuro-endocrines pancréatiques
  • Cancers de la thyroïde et Tumeurs endocrines
    • Thyroide
    • Corticosurrénalome
    • Phéochromocytome
    • Tumeurs neuro-endocrines
    • Paragangliome
    • Autres cancers de la thyroïde
  • Cancers gynécologiques
    • Ovaire
    • Endomètre
    • Col de l’utérus
    • Trompe de Fallope
    • Péritoine
    • Autres cancers gynécologiques
  • Cancers uro-génitaux
    • Rein
    • Vessie
    • Prostate
    • Testicule
    • Autres cancers uro-génitaux
  • Cancers du système nerveux central
    • Médulloblastome
    • Gliomes
    • Chordome
    • Craniopharyngiome
    • Lymphome
    • Métastase cérébrale
    • Méningiome
    • Méningite carcinomateuse
    • Autres cancers du système nerveux central
  • Cancers thoraciques respiratoires
    • Cancer bronchique non à petites cellules
    • Cancer bronchique à petites cellules
    • Mésothéliome
    • Tumeur thymiques
    • Tumeur médiastinales
    • Métastases pulmonaires
    • Autre cancers thoraciques respiratoires
    • Tumeurs neuro-endocrines pulmonaires
  • Cancers des VADS
    • Adénopathie(s) cervicale(s) métastatique(s) de primitif inconnu sans métastase à distance
    • Carcinome épidermoïde de l'hypopharynx et du larynx
    • Carcinome épidermoïde de l'oropharynx
    • Carcinome épidermoïde de la cavité buccale
    • Carcinome épidermoïde des lèvres
    • Carcinomes nasopharyngés
    • Tumeurs des glandes salivaires
    • Tumeurs malignes nasosinusiennes
    • Autre cancers des VADS
  • Cancer du sein
  • Sarcomes (tissus mous et os)
  • Cancer de la tête et du cou
  • Toutes tumeurs solides
Pathologies :
  • Tumeur maligne de l'oesophage - Cim10 : C15
  • Tumeur maligne du côlon - Cim10 : C18
  • Tumeur maligne du rectum - Cim10 : C20
  • Tumeur maligne du foie et des voies biliaires intrahépatiques - Cim10 : C22
  • Tumeur maligne des bronches et du poumon - Cim10 : C34
  • Tumeur maligne du sein - Cim10 : C50
  • Tumeur maligne de l'ovaire - Cim10 : C56
  • Tumeur maligne des organes urinaires, autres et non précisés - Cim10 : C68
  • Tumeur maligne de la moelle épinière, des nerfs crâniens et d'autres parties du système nerveux central - Cim10 : C72
  • Carcinome in situ du col de l'utérus - Cim10 : D06
  • Tumeur maligne de l'endomètre - Cim10 : C541
  • Tumeur maligne de siège mal défini de la tête, de la face et du cou - Cim10 : C760
Liens externes :

Critères de population

Sexe : Homme et femme
Age minimum : 18 ans
Critères d’inclusion :
  1. Patients de sexe masculin ou féminin, âgés de 18 ans ou plus.
  2. Indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) compris entre 0 et 1.
  3. Fonctions médullaire, rénale, hépatique et cardiaque adéquates, comme décrit de manière détaillée dans le protocole.
  4. Dans la Partie 1, une fois que la preuve périphérique de la stimulation pharmacodynamique par le TAK-676 des systèmes immunitaires inné et/ou adaptatif aura été observée dans le sang et/ou qu’une réponse clinique (RC/RP) aura été observée chez au moins 1 patient, les patients suivants devront :
    1. Avoir au moins 1 lésion pouvant être biopsiée.
    2. Consentir à subir 2 biopsies tumorales : l’une pendant la période de sélection et l’autre au Jour 15 du Cycle 1 du traitement par le TAK-676.
  5. Dans la Partie 2 et la Partie 3, les patients devront être disposés à consentir à des biopsies tumorales obligatoires avant et pendant le traitement. Une fois que le nombre cible de biopsies aura été obtenu, d’autres biopsies appariées avant et pendant le traitement ne seront plus nécessaires.
  6. Les patients doivent présenter au moins une lésion mesurable, évaluable par RECIST v1.1. Pour la phase d’escalade de dose (Partie 1) uniquement, une maladie non mesurable est acceptable. Escalade de dose :
  7. TAK-676 en monothérapie (Partie 1A) :
    1. Patients présentant des tumeurs solides avancées ou métastatiques, histologiquement confirmées (un diagnostic cytologique est acceptable), pour lesquels les traitements de référence ne sont pas envisageables ou qui sont intolérants à ces traitements. Les patients intolérants sont ceux qui ont développé des anomalies cliniques ou biologiques, qui empêchent la poursuite de l’administration du médicament, selon l’évaluation de l’investigateur principal au moment de la sélection.
  8. TAK-676 en association au pembrolizumab (Partie 1B) :
    1. Patients présentant des tumeurs solides avancées ou métastatiques, histologiquement confirmées (un diagnostic cytologique est acceptable), pour lesquels les traitements de référence ne sont pas envisageables ou qui sont intolérants à ces traitements, notamment :
      1. Tumeurs en rechute ou réfractaires à un traitement par anti-PD-1/anti-PD-L1.
        1. Les tumeurs réfractaires sont définies comme ayant présenté une progression clinique ou radiographique au premier point d’évaluation après l’initiation du traitement par anti-PD-1/anti-PD-L1. Les tumeurs en rechute sont définies comme ayant présenté une progression clinique ouradiographique à tout point d’évaluation ultérieur.
      2. Tumeurs naïves de traitement par anti-PD-1/anti-PD-L1, notamment mais sans limitation, les types suivants de tumeur :
        1. Tumeurs pour lesquelles le pembrolizumab n’a reçu aucune autorisation réglementaire.
        2. Tumeurs présentant une réponse limitée au traitement par anti-PD-1/anti-PD-L1 et pour lesquelles le pembrolizumab a reçu une autorisation réglementaire.

Phase d’extension :

  1. CETC
    1. Patients présentant un CETC métastatique ou non résécable, récidivant, histologiquement confirmé (un diagnostic cytologique est acceptable), qui est considéré comme incurable par les traitements locaux. Les patients ne doivent pas avoir reçu de traitement systémique antérieur dans un contexte métastatique ou de récidive. Un traitement systémique qui s’est terminé plus de 6 mois avant la signature du consentement est autorisé s’il a été administré dans le cadre d’un traitement multimodal d’une maladie localement avancée.
    2. Les sous-sites anatomiques à inclure sont la cavité buccale, l’oropharynx, l’hypopharynx, le larynx, la cavité nasale et les sinus paranasaux (maxillaires, ethmoïdaux, sphénoïdaux et frontaux). Le cancer nasopharyngé et les tumeurs des glandes salivaires constituent des exceptions et ne sont pas inclus.
    3. Les patients présentant un cancer oropharyngé ou des tumeurs survenant dans les sinus paranasaux (maxillaires, ethmoïdaux, sphénoïdaux et frontaux) doivent consentir à fournir un échantillon de tissu archivé pour une analyse du papillomavirus humain (HPV) ou, s’il sont connus, les résultats de l’analyse du HPV par un test CINtec® p16 Histology et une limite à 70 % doivent être fournis. Si le statut HPV a été testé antérieurement au moyen de cette méthode, aucune nouvelle analyse n’est nécessaire.
    4. Pour la Partie 2A, les tumeurs doivent avoir un SPC ≥ 1. Pour la Partie 2B, tous les SPC sont admissibles.
    5. Pour la Partie 2B, les patients doivent pouvoir être éligibles à un traitement par le cisplatine ou le carboplatine en association au 5-FU selon leur médecin.
  2. CCR
    1. CCR MSI-H/dMMR en troisième ligne ou plus (Partie 3A) : Les patients avec CCR MSI-H/dMMR récidivant, localement avancé ou métastatique, histologiquement confirmé (un diagnostic cytologique est acceptable), qui a progressé sous ou après un traitement par 1) un anticorps anti-PD-1 ou anti-PD-L1 (à savoir, le pembrolizumab), et 2) au moins une ligne de chimiothérapie combinée comportant une fluoropyrimidine et l’irinotécan OU l’oxaliplatine avec ou sans un anticorps monoclonal anti-EGFR ou anti-VEGFR (à savoir, le cétuximab ou le bévacizumab). Les patients CCR MSI-H/dMMR doivent avoir reçu au moins 6 semaines d’un traitement antérieur par un anticorps anti-PD-1 ou anti-PD-L1.
    2. CCR MSS/pMMR en troisième ligne (Partie 3B) : Les patients avec CCR MSS/pMMR récidivant, localement avancé ou métastatique, histologiquement confirmé (un diagnostic cytologique est acceptable), qui a progressé sous ou après un traitement par au moins 2 lignes différentes de chimiothérapie combinée incluant un traitement par une fluoropyrimidine et l’irinotécan ET un traitement par une fluoropyrimidine et l’oxaliplatine. Les deux lignes de traitement peuvent avoir été administrées avec ou sans anticorps monoclonal anti-EGFR ou anti- VEGFR (à savoir, le cétuximab ou le bévacizumab). Les patients avec CCR MSS/pMMR doivent avoir progressé sous ou après des schémas de chimiothérapie combinée contenant l’irinotécan ET l’oxaliplatine.
    3. Pour les patients avec CCR MSI-H/dMMR ou MSS/pMMR, le statut MSI doit avoir été confirmé par un test immunohistochimique cliniquement approuvé et/ou un test de réaction en chaine par polymérase.
    4. Les patients avec CCR MSI-H/dMMR ou MSS/pMMR doivent avoir été traités par 2 lignes de traitement antérieures dans un contexte de cancer récidivant localement avancé ou métastatique.
Critères d’exclusion :

Phases d’escalade de dose et d’extension :

  1. Antécédents de l’une des affections suivantes ≤ 6 mois avant la première dose du ou des médicaments à l’étude : insuffisance cardiaque congestive de grade III ou IV selon la New York Heart Association, angor instable, infarctus du myocarde, hypertension persistante ≥ 160/100 mm Hg malgré un traitement médical optimal, arythmies cardiaques actuelles de grade > 2 (notamment flutter/fibrillation auriculaire ou tachycardie ventriculaire intermittente), autres affections cardiaques graves en cours (par exemple, épanchement péricardique de grade 3 ou cardiomyopathie restrictive de grade 3), ou événements cérébro-vasculaires symptomatiques. Une fibrillation auriculaire chronique stable, sous traitement d’anticoagulation stable, notamment héparine de bas poids moléculaire, est autorisée.
  2. Intervalle QT corrigé selon Fridericia > 450 millisecondes (hommes) ou > 475 millisecondes (femmes) à l’ECG à 12 dérivations pendant la période de sélection.
  3. Hypotension de grade ≥ 2 (c’est-à-dire hypotension pour laquelle une intervention non urgente est requise) à la sélection ou lors de l’évaluation précédant l’administration en C1J1.
  4. Saturation en oxygène < 92 % à l’air ambiant à la sélection ou lors de l’évaluation précédant l’administration en C1J1.
  5. Patients traités par d’autres agonistes/antagonistes de STING et agonistes des récepteurs de type Toll au cours des 6 derniers mois.
  6. Vapotage actif dans les 90 jours précédant l’administration du ou des médicaments à l’étude en C1J1.
  7. Tabagisme actif.
  8. Pneumonie inflammatoire, maladie pulmonaire interstitielle, bronchopneumonie chronique obstructive sévère, fibrose pulmonaire idiopathique, autres pneumopathies restrictives, embolie pulmonaire aiguë, ou épanchement pleural de grade ≥ 2 ou ascites non contrôlés par ponction ou requérant des cathéters à demeure, en cours.
  9. Antécédents de métastases cérébrales sauf :
    1. Cliniquement stables (à savoir ≥ 6 semaines) après une intervention chirurgicale, une irradiation encéphalique totale ou une radiochirurgie stéréotaxique, ET
    2. pas de corticoïdes.
  10. Infection en cours de grade ≥ 2 ou patients avec fièvre de grade ≥ 2 d’origine maligne.
  11. Antécédents connus de troubles auto-immuns non contrôlés, d’infection par le VIH ou d’autres immunodéficiences congénitales ou acquises pertinentes.
  12. Hépatite chronique active (par exemple, séropositivité connue à l’antigène de surface de l’hépatite B et/ou ARN du virus de l’hépatite C détectable).
    1. Remarque : Les patients positifs à l’anticorps nucléocapsidique du virus de l’hépatite B peuvent être inclus, mais l’ADN du virus de l’hépatite B doit être non détectable dans le sérum. Les patients positifs à un anticorps du virus de l’hépatite C doivent présenter un taux sérique indétectable d’ARN du virus de l’hépatite C.
  13. Radiothérapie dans les 14 jours (42 jours pour une radiothérapie des poumons) et/ou traitement systémique par radionucléides dans les 42 jours précédant l’administration du ou des médicaments à l’étude en C1J1. Les patients présentant des complications pulmonaires cliniquement pertinentes en cours résultant d’une radiothérapie préalable ne sont pas admissibles.
  14. Utilisation de corticoïdes systémiques ou d’une autre thérapie immunosuppressive, concomitamment ou dans les 7 jours précédant l’administration du ou des médicaments à l’étude en C1J1, avec les exceptions suivantes :
    1. Corticoïdes topiques, intranasaux, inhalés, oculaires, intra-articulaires et/ou autres corticoïdes non systémiques.
    2. Doses physiologiques d’une corticothérapie substitutive (par exemple, pour une insuffisance surrénalienne).
    3. Pour les patients inclus dans la Partie 2B, une prémédication par corticoïdes à la chimiothérapie peut être administrée conformément à la pratique locale.
  15. Utilisation de médicaments connus pour être des inhibiteurs du polypeptide de transport des anions organiques (AOTP) 1B1 et/ou OATP1B3, concomitamment ou dans les 14 jours précédant l’administration du ou des médicaments à l’étude en C1J1. Voir le protocole pour une liste non exhaustive des inhibiteurs d’OATP1B1 et/ou d’OATP1B3.
  16. Administration d’un vaccin vivant atténué (par exemple vaccin par le bacille de Calmette-Guérin de la tuberculose, vaccin oral contre la polio, rougeole, rotavirus, fièvre jaune) dans les 28 jours précédant l’administration du ou des médicaments à l’étude en C1J1.
  17. Antécédents de greffe allogénique ou autologue de cellules souches ou de greffe d’organe.

Centres d'investigation

En cours
Nom : CHU de Besançon
Ville : BESANÇON (25)
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Nom : BERTHOD
Prénom : Diane
Téléphone : 03 70 63 24 03
Email : dberthod@chu-besancon.fr
En cours
Nom : Centre Georges François Leclerc - CGFL
Ville : DIJON (21)
RESPONSABLE MÉDICAL
Nom : Pr GHIRINGHELLI
Prénom : François
Téléphone : Non disponible
Email : fghiringhelli@cgfl.fr
CONTACT TECHNIQUE
Nom : NERZIC
Prénom : Mathilde
Téléphone : 03 80 73 77 52
Email : mnerzic@cgfl.fr
Terminée
Nom : Institut de Cancérologie de Lorraine - ICL
Ville : VANDOEUVRE-LES-NANCY (54)
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Aucun contact technique renseigné

Référentiels Oncologik

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