Étude de phase II sur l’olaparib (MK-7339) en association avec le pembrolizumab (MK-3475) pour le traitement de patients atteints d’un cancer de stade avancé présentant une mutation des gènes de réparation par recombinaison homologue (RRH) ou un déficit de recombinaison homologue (DRH)

Essai clinique

Type : Industriel
Statut : Ouvert
Phase : II
Étape de prise en charge : Diagnostic
Date d'ouverture : 18/11/2019
Date clôture : 24/07/2025
Promoteur : Merck Sharp & Dohme
Progression du cancer: Loco-régional et à distance
Résumé :

Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité et l’innocuité du traitement par olaparib (MK-7339) en association avec le pembrolizumab (MK-3475) chez des adultes atteints de tumeurs solides présentant une mutation des gènes de réparation par recombinaison homologue (RRH) ou un déficit de recombinaison homologue (DRH) déjà traitées et à un stade avancé (métastatiques ou non résécables).

Domaines/spécialités :
  • Cancers de la peau
    • Mélanome
  • Cancers digestifs
    • Colon
    • Rectum
  • Cancers gynécologiques
    • Ovaire
  • Cancers uro-génitaux
    • Rein
  • Cancers thoraciques respiratoires
    • Cancer bronchique non à petites cellules
    • Cancer bronchique à petites cellules
  • Cancer du sein
Pathologies :
  • Tumeur maligne du côlon - Cim10 : C18
  • Tumeur maligne du rectum - Cim10 : C20
  • Tumeur maligne des bronches et du poumon - Cim10 : C34
  • Mélanome malin de la peau - Cim10 : C43
  • Tumeur maligne du sein - Cim10 : C50
  • Tumeur maligne de l'ovaire - Cim10 : C56
  • Tumeur maligne du rein, à l'exception du bassinet - Cim10 : C64
Liens externes :

Critères de population

Sexe : Homme et femme
Age minimum : 18 ans
Critères d’inclusion :
  • Présence de tumeur solide avancée (métastatique ou non résécable) confirmée par examen histologique ou cytologique (à l’exception des tumeurs présentant une mutation germinale ou somatique de BRCA dans le cas des cancers du sein ou de l’ovaire) qui ne peut pas être traitée de manière curative et pour laquelle le traitement standard a échoué. Intolérance aux traitements standards dont les bienfaits cliniques sont connus ou progression de la maladie pendant un tel traitement. Il n’y a pas de limite quant au nombre de traitements antérieurs.
  • Présence de mutations délétères connues ou soupçonnées dans ≥1 des 15 gènes ciblés participant à la HRR avec confirmation centrale ou DRH avec confirmation centrale d’après le test Lynparza HRR-HRD.
  • Maladie mesurable selon la version 1.1 des critères RECIST d’après le chercheur ou le service de radiologie du centre local et confirmée en temps réel par un examen central indépendant à l’insu (ECII). L’ECII doit confirmer la présence d’une maladie mesurable par radiologie selon la version 1.1 des critères RECIST pour que le participant soit admissible à l’étude.
  • Espérance de vie ≥ 3 mois
  • Indice fonctionnel ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1 selon une évaluation faite au cours des 3 jours précédant le début du traitement de l’étude.
  • Les hommes doivent accepter d’utiliser une méthode de contraception pendant la période de traitement et ≥ 120 jours (4 mois) après la dernière dose du traitement à l’étude; ils doivent s’abstenir de donner du sperme pendant cette période.
  • Les femmes ne doivent pas être enceintes ni allaiter, et au moins une des conditions suivantes doit s’appliquer :
  • Incapacité à devenir enceinte (femme non apte à procréer); OU
  • Femme en âge de procréer qui accepte d’utiliser une méthode de contraception pendant la période de traitement et ≥ 180 jours (6 mois) après la dernière dose du traitement à l’étude.
  • Fonction organique adéquate
Critères d’exclusion :
  • Autre tumeur maligne connue qui a progressé ou qui a nécessité un traitement actif au cours des 3 dernières années. Les participants atteints d’un carcinome basocellulaire, d’un carcinome squameux de la peau, d’un carcinome canalaire in situ ou d’un carcinome in situ du col de l’utérus ayant reçu un traitement potentiellement curatif ne sont pas exclus.
  • Antécédents de pneumonite non infectieuse ayant nécessité la prise de stéroïdes, ou pneumonite actuelle
  • Syndrome myélodysplasique (SMD) leucémie myéloïde aiguë (LMA) ou présence de signes caractéristiques d’un SMD/d’une LMA.
  • Présence connue de métastases touchant le système nerveux central ou méningite carcinomateuse.
  • Infection active nécessitant un traitement à action générale.
  • Tuberculose active (Bacillus tuberculosis).
  • Diagnostic d’immunodéficience ou stéroïdothérapie à action générale prolongée (à des doses > 10 mg/jour de prednisone ou l’équivalent) ou toute autre forme de traitement immunosuppresseur au cours des 7 jours précédant la première dose du traitement à l’étude.
  • Maladie auto-immune évolutive qui a nécessité un traitement à action générale au cours des 2 dernières années (c’est-à-dire prise d’agents modificateurs de la maladie, de corticostéroïdes ou d’immunosuppresseurs).
  • Patients ayant reçu des facteurs de stimulation des colonies (p. ex. facteur de croissance hématopoïétique [G-CSF], facteur de stimulation des colonies macrophages-granulocytes [GM-CSF] ou érythropoïétine recombinante) dans les 28 jours précédant la première dose du traitement à l’étude.
  • Antécédents connus d’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
  • Infection active connue au virus de l’hépatite B ou au virus de l’hépatite C.
  • Incapacité d’avaler un médicament administré par voie orale ou trouble gastro-intestinal influençant l’absorption (p. ex. gastrectomie, occlusion intestinale partielle, malabsorption).
  • Traitement antérieur par un anti-PD-1 (récepteur 1 de mort cellulaire programmée), un anti-PD-L1 (ligand 1 de mort cellulaire programmée) ou un anti-PD-L2 (ligand 2 de mort cellulaire programmée), ou par un agent ciblant un autre récepteur co-inhibiteur ou stimulateur des lymphocytes T (p. ex. protéine 4 associée aux lymphocytes T cytotoxiques [CTLA-4], OX-40 [membre 4 de la superfamille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale] [TNFRSF4], CD137 [membre 9 de la superfamille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale] [TNFRSF9]).
  • Traitement antérieur par l’olaparib ou tout autre inhibiteur de la polymérisation du polyadénosine 5’diphosphoribose (poly[ADP-ribose]).
  • Maladie réfractaire à un traitement antérieur à base de platine (cisplatine, carboplatine ou oxaliplatine en monothérapie ou en association) contre une tumeur solide (métastatique ou non résécable) à un stade avancé.
  • Traitement à action générale antérieur contre le cancer, y compris des agents expérimentaux, au cours des 4 semaines précédant l’administration du traitement à l’étude.
  • Les participants doivent s’être rétablis de tout effet indésirable (EI) associé aux traitements antérieurs (≤ grade 1 ou retour à l’état initial), à l’exception de l’alopécie.
  • Hypersensibilité connue aux traitements à l’étude ou à l’un de leurs excipients
  • Administration actuelle d’inhibiteurs du cytochrome P450 (CYP) 3A4 puissants (p. ex. itraconazole, télithromycine, clarithromycine, inhibiteurs de protéase amplifiés par le ritonavir ou le cobicistat, indinavir, saquinavir, nelfinavir, bocéprévir, télaprévir) ou modérés (p. ex. ciprofloxacine, érythromycine, diltiazem, fluconazole, vérapamil) qui ne peuvent être interrompus pendant toute la durée de l’étude. La période d’élimination requise du médicament avant le début de l’olaparib est de 2 semaines.
  • Administration actuelle d’inducteurs du CYP3A4 puissants (p. ex. phénobarbital, enzalutamide, phénytoïne, rifampicine, rifabutine, rifapentine, carbamazépine, névirapine ou millepertuis) ou modérés (p. ex. bosentan, éfavirenz, modafinil) qui ne peuvent être interrompus pendant la durée de l’étude. La période de sevrage requise avant le début du traitement par l’olaparib est de 5 semaines pour le phénobarbital et de 3 semaines pour les autres agents.
  • Antécédents d’allogreffe de moelle osseuse ou de greffe double de sang de cordon ombilical.
  • Transfusion de sang entier au cours des 120 jours précédant l’admission à l’étude.
  • Radiothérapie antérieure au cours des 2 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
  • Patient actuellement inscrit à une étude dans le cadre de laquelle il reçoit un traitement à l’étude, patient ayant déjà été inscrit à une étude sur un agent expérimental au cours de laquelle il a reçu un traitement à l’étude ou patient ayant utilisé un dispositif expérimental au cours des 4 semaines (28 jours) précédant la première dose du traitement à l’étude.
  • Électrocardiogramme au repos indiquant des affections cardiaques non maîtrisées et potentiellement réversibles, selon l’avis du chercheur (p. ex., ischémie instable, arythmie symptomatique non maîtrisée, insuffisance cardiaque congestive, allongement de Intervalle QT corrigé selon la formule de Fredericia [QTcF] > 500 ms, perturbations électrolytiques), ou participant atteint du syndrome du QT long congénital.
  • Intervention chirurgicale lourde au cours des 2 semaines précédant le début du traitement à l’étude ou non-rétablissement des effets de toute chirurgie lourde.
  • Administration d’un vaccin à virus vivant au cours des 30 jours précédant la première dose du traitement à l’étude.

Centre d'investigation

En cours
Nom : CHU de Besançon
Ville : BESANÇON (25)
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Nom : BERTHOD
Prénom : Diane
Téléphone : 03 70 63 24 03
Email : dberthod@chu-besancon.fr

Référentiels Oncologik

  • Sein (principes de prise en charge)
  • Côlon
  • Reins
  • Cancer bronchique non à petites cellules
  • Cancer bronchique à petites cellules
  • Rectum