Type : | Académique |
Statut : | Ouvert |
Phase : | II |
Étape de prise en charge : | Diagnostic |
Date d'ouverture : | 23/01/2019 |
Date clôture : | 01/01/2028 |
Promoteur : | Centre Léon Bérard |
Progression du cancer: | Loco-régional et à distance |
Les sarcomes de l’utérus sont rares, 20 % sont des sarcomes du stroma endométrial. Les sarcomes du stroma endométrial de bas grade sont indolents et ont un bon pronostic survie. Cependant, 25 à 40 % des patientes présentant une rechute initiale précoce et doivent être traitées pour une maladie métastatique.
La majorité des sarcomes du stroma endométrial de bas grade présentent des récepteurs d'oestrogène et/ou des récepteurs de progestérone. Au stade précoce le traitement standard est chirurgical. Pour les stades avancés ou métastatiques l'hormonothérapie est recommandée avec notamment des inhibiteurs d’aromatase.
Les inhibiteurs d’aromatase inhibent la synthèse d'une hormone, l’oestrogène, nécessaire au développement du cancer.
Les patientes sont réparties de façon aléatoire en 2 groupes.
Les patientes du 1er groupe arrêteront leur traitement par inhibiteur de l’aromatase. En cas de progression de la maladie, un inhibiteur de l’aromatase pourra être réintroduit jusqu'à nouvelle progression ou intolérance au traitement.
Les patientes du 2ème groupe continueront à recevoir un inhibiteur de l’aromatase. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement.
Les patientes seront suivies tous les 3 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois jusqu’au 36e mois.
Les patientes seront suivies pour une durée maximale de 3 ans.
- Cancers gynécologiques
- Endomètre
- Tumeur maligne de l'endomètre - Cim10 : C541