Étude sur le sacituzumab govitecan comparativement au traitement choisi par le médecin chez des patients atteints d’un cancer du sein HR+/HER2- métastatique, qui ont déjà suivi une endocrinothérapie

Essai clinique

Type : Industriel
Statut : Ouvert
Phase : III
Date d'ouverture : 20/12/2023
Date clôture : 31/12/2028
Promoteur : Gilead Sciences
Progression du cancer: Loco-régional et à distance
Résumé :

Étude randomisée de phase 3 en ouvert comparant le sacituzumab govitecan au traitement au choix du médecin pour des patients atteints d’un cancer du sein positif aux récepteurs hormonaux (HR+) et négatifs pour HER2 (récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2−) (HER2 IHC0 ou HER2-faible [IHC 1+, IHC 2+/ISH−]) inopérable, localement avancé ou métastatique, préalablement traité par hormonothérapie

 

Il s’agit d’une étude clinique internationale, en ouvert, randomisée, visant à évaluer l’effet du traitement par S-G par rapport au TCM chez des patients atteints d’un cancer du sein RH+/HER2− localement avancé, inopérable ou métastatique ayant reçu un traitement endocrinien (TE) préalable et qui sont candidats à une chimiothérapie cytotoxique. Les patients éligibles seront randomisés selon un rapport de 2:1 pour recevoir le S-G ou un TCM jusqu’à la PM évaluée par l’ECIA, la survenue d’une toxicité inacceptable, une décision du médecin, le retrait du consentement ou le décès. Le traitement administré après la PM sera à la discrétion du médecin et pourra inclure une chimiothérapie cytotoxique ou un traitement ciblé, notamment d’autres traitements par des conjugués anticorps-médicament (CAM).
La randomisation sera stratifiée selon les facteurs suivants :

  • Durée d’utilisation antérieure d’inhibiteurs de la kinase dépendante des cyclines (cyclin-dependent kinase, CDK) 4/6 dans un contexte métastatique (aucune contre ≤ 12 mois contre > 12 mois) Remarque : un traitement antérieur par inhibiteur de la CDK 4/6 n’est pas nécessaire ; cependant, l’inclusion de patients qui n’ont pas reçu au préalable de traitement par un inhibiteur de la CDK 4/6 dans un contexte métastatique sera limitée à 10 %. Si la récidive de la maladie survient pendant les 24 premiers mois suivant le début d’un TE adjuvant par un inhibiteur de la CDK 4/6 et que le patient n’est plus candidat à un TE supplémentaire dans un contexte métastatique, ces patients seront inclus dans la strate de durée d’utilisation antérieure d’inhibiteurs de la CDK 4/6 dans le contexte métastatique ≤ 12 mois.
  • Statut HER2-IHC (HER2 IHC 0 par rapport à HER2 IHC faible [IHC 1+ ; IHC 2+/hybridation in situ {ISH}−])
  • Région géographique (États-Unis/Canada/Royaume-Uni/Union européenne par rapport au reste du monde)

Domaines/spécialités :
  • Cancer du sein
Biomarqueurs :
  • HER2
  • HR
Pathologies :
  • Tumeur maligne du sein - Cim10 : C50
Liens externes :

Critères de population

Sexe : Homme et femme
Age minimum : 18 ans
Critères d’inclusion :
  1. Homme ou femme (selon le sexe assigné à la naissance), âgé(e) d’au moins 18 ans (ou âge minimum selon les exigences spécifiques du pays), capable de comprendre et de donner un consentement écrit.
  2. Doit avoir un échantillon de tissu tumoral adéquat provenant du site localement récurrent ou métastatique, soit dans un bloc fixé au formol et inclus en paraffine, soit dans des lames non colorées et réalisées à partir d’une coupe récente pour l’évaluation du statut HER2 et d’autres évaluations des biomarqueurs.
  3. Preuve documentée de cancer du sein métastatique (CSm) RH+ confirmée par une biopsie tumorale la plus récente disponible, provenant d’un site localement récurrent ou métastatique et définie selon les critères de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO)/du College of American Pathologists (CAP) comme RH+ (une tumeur est considérée comme RH+ si au moins 1 % des cellules examinées présentent des récepteurs aux oestrogènes ou à la progestérone) par une évaluation locale utilisant la biopsie la plus récente d’une lésion non osseuse.
  4. Preuve documentée de statut HER2- selon les directives de l’ASCO/du CAP. Le statut HER2-, y compris HER2-IHC0 ou HER2 faible (IHC 1+, IHC 2+/ISH-) doit être documenté par un test local lors de l’examen de l’éligibilité. Si HER2 IHC n’est pas disponible localement, l’analyse centrale peut être demandée lors d’une discussion avec le promoteur.
  5. PM documentée par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique pendant ou après le traitement le plus récent selon les critères RECIST v1.1.
  6. Candidat à la première chimiothérapie dans le contexte localement avancé ou métastatique.
    1. Les patients peuvent avoir reçu au préalable une anthracycline dans un contexte (néo)adjuvant ou étaient considérés comme non éligibles ou non candidats aux anthracyclines par le médecin traitant.
  7. Être éligible à la capécitabine, au nab-paclitaxel ou au paclitaxel.
    1. Les patients ayant reçu du taxane dans le contexte (néo)adjuvant peuvent être traités avec la même classe de chimiothérapie (taxane) si au moins 12 mois se sont écoulés entre la fin du traitement avec visée curative (p. ex. date de la chirurgie primaire de la tumeur du sein ou date de la dernière administration de chimiothérapie (néo)adjuvante, selon la dernière éventualité) et la première récidive de la maladie locale ou distante documentée.
    2. Si les directives locales l’exigent, tout patient présentant un taux d’uracil sanguin ≥ 150 ng/ml est exclu de l’administration de capécitabine comme TCM. Si les directives locales l’exigent, les patients présentant un déficit connu en dihydropyrimidine déshydrogénase (par génotypage) sont également exclus de l’administration de capécitabine et n’ont pas besoin d’évaluation des taux sanguins d’uracile à la sélection.
  8. Les patients doivent présenter l’un des critères suivants :
    1. Progression de la maladie sous au moins 2 lignes antérieures de TE avec ou sans thérapie ciblée dans le cadre métastatique. La récidive de la maladie au cours des 24 premiers mois suivant le début du TE adjuvant sera considérée comme une ligne de traitement ; ces patients n’auront besoin que d’une ligne de TE dans le contexte métastatique.
    2. Progression de la maladie dans les 6 mois précédant le début du TE de première ligne avec ou sans inhibiteur de la CDK 4/6 (en cas d’inéligibilité ou d’impossibilité d’accès à un inhibiteur de la CDK 4/6) dans le contexte métastatique.
    3. Récidive de la maladie au cours des 24 premiers mois suivant le début d’un TE adjuvant avec un inhibiteur de la CDK 4/6 et si le patient n’est plus candidat à un TE supplémentaire dans le contexte métastatique.
  9. Les patients peuvent déjà avoir reçu des thérapies ciblées, y compris, mais sans s’y limiter, des inhibiteurs de PARP (pour ceux porteurs des mutations germinales des gènes BRCA1 et BRCA2), des inhibiteurs de PI3K (pour ceux porteurs des mutations PIK3CA) ou des inhibiteurs de mTOR (mammalian target of rapamycin : cible mammalienne de la rapamycine). Toutefois, les patients ne peuvent plus être candidats à un traitement endocrinien supplémentaire avec ou sans thérapies ciblées.
  10. Les patients doivent avoir terminé tout traitement anticancéreux au moins 14 jours avant la randomisation. Toute toxicité développée sous traitement antérieur doit être résolue ou considérée comme cliniquement stable avant la randomisation.
  11. Les patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) doivent être sous traitement antirétroviral (TARV) et présenter une infection/maladie à VIH bien contrôlée définie comme suit :
    1. Les patients sous TARV doivent présenter une numération des lymphocytes T CD4+ d’au moins 350 cellules/mm3 au moment de la sélection.
    2. Les patients sous TARV doivent avoir obtenu et maintenu la suppression virologique définie par un taux d’acide ribonucléique (ARN) du VIH confirmé inférieur à 50 copies/ml ou à la limite inférieure de quantification (en dessous de la limite de détection) en utilisant le test disponible localement au moment de la sélection et pendant au moins 12 semaines avant la sélection.
    3. Les patients sous TARV doivent avoir suivi un schéma thérapeutique stable, sans modification des médicaments ni modification de la dose, pendant au moins 4 semaines avant la randomisation.
    4. Le TARV combiné ne doit pas contenir de médicaments pouvant interférer avec le métabolisme du SN-38.
  12. Satisfaire à des exigences relatives à la fonction des organes : prendre contact avec centre investigateur pour plus de détails
  13. Les patients hommes et les femmes en capacité de procréer qui ont des rapports hétérosexuels doivent s’engager à utiliser la ou les méthodes de contraception indiquées dans le protocole.
  14. Indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1.
  15. Espérance de vie d’au moins 3 mois.
  16. Être disposé(e) et apte à se conformer aux exigences et aux restrictions du présent protocole.
  17. Les patients doivent présenter une maladie mesurable selon les critères RECIST v1.1.
Critères d’exclusion :
  1. Progression de la maladie dans les 6 mois suivant la fin de la chimiothérapie (néo)adjuvante.
  2. Antécédents d’HER2+ (IHC 3+ ou IHC 2+/ISH+) lors d’un test pathologique antérieur (selon les recommandations de l’ASCO/du CAP).
  3. Cancer du sein métastatique localement avancé (stade IIIc) chez des patients candidats à un traitement à visée curative au moment de l’inclusion dans l’étude.
  4. Inclusion en cours dans une autre étude clinique ou utilisation de tout dispositif ou médicament expérimental dans les 5 demi-vies ou 28 jours précédant la randomisation, selon l’éventualité la plus longue.
  5. Traitement par rayonnement définitif dans les 2 semaines précédant la première dose du produit à l’étude. (Remarque : la radiothérapie palliative pour soulager la douleur osseuse secondaire aux métastases est autorisée.)
  6. Avoir reçu un traitement antérieur (y compris un CAM) contenant un agent chimiothérapeutique ciblant la topoisomérase I.
  7. Avoir reçu un traitement antérieur par un CAM ciblant le Trop-2.
  8. Avoir besoin de traitements anticancéreux systémiques continus en dehors du produit à l’étude.
  9. Avoir besoin d’un traitement continu par tout médicament interdit.
  10. Absence de résolution (c.-à-d. grade ≥ 2) d’EI dus à un agent administré auparavant, à l’exception d’une alopécie de tout grade ou d’une neuropathie de grade 1. Remarque : si les patients ont fait l’objet d’une intervention chirurgicale majeure, ils doivent s’être rétablis de façon adéquate de la toxicité et/ou des complications de l’intervention avant le début du traitement. Les patients ayant fait l’objet d’une intervention chirurgicale majeure dans les 3 semaines précédant l’inclusion ne sont pas éligibles.
  11. Présenter des métastases actives et symptomatiques connues au niveau du système nerveux central (SNC) et/ou une méningite carcinomateuse qui nécessite un traitement. Les patients présentant des métastases cérébrales préalablement traitées peuvent participer à condition d’avoir une maladie stable du SNC depuis au moins 4 semaines avant l’inclusion, et que tous les symptômes neurologiques soient revenus aux valeurs de référence, qu’ils n’aient aucun signe de métastases cérébrales nouvelles ou en évolution, et qu’ils ne prennent pas plus de 10 mg/jour de prednisone ou de son équivalent. Tous les patients atteints de méningite carcinomateuse sont exclus, indépendamment de la stabilité clinique.
  12. Présenter une deuxième tumeur maligne active. Remarque : les patients ayant des antécédents de tumeur maligne entièrement traitée, sans preuve de cancer actif pendant 3 ans avant l’inclusion, ou les patients ayant des tumeurs traitées avec succès par voie chirurgicale présentant un faible risque de récidive (p. ex. cancer de la peau sans mélanome, carcinome in situ à excision complète confirmé par histologie ou similaire) sont autorisés à participer à l’étude.
  13. Antécédents de maladie cardiovasculaire significative, définie comme suit :
    1. Infarctus du myocarde ou angine de poitrine instable dans les 6 mois précédant l’inclusion.
    2. Antécédents d’arythmie ventriculaire grave (c.-à-d., tachycardie ventriculaire ou fibrillation ventriculaire), de bloc atrioventriculaire de haut grade ou d’autres arythmies cardiaques nécessitant des médicaments antiarythmiques (sauf fibrillation atriale bien contrôlée par un médicament antiarythmique) ; antécédents d’allongement de l’intervalle QT.
    3. Insuffisance cardiaque congestive de classe III ou plus sur l’échelle de la New York Heart Association ou fraction d’éjection ventriculaire gauche connue de < 40 %.

Centres d'investigation

En cours
Nom : CHU de Besançon
Ville : BESANÇON (25)
RESPONSABLE MÉDICAL
Aucun responsable médical renseigné
CONTACT TECHNIQUE
Nom : BERTHOD
Prénom : Diane
Téléphone : 03 70 63 24 03
Email : dberthod@chu-besancon.fr
En cours
Nom : Centre Georges François Leclerc - CGFL
Ville : DIJON (21)
RESPONSABLE MÉDICAL
Nom : Pr LADOIRE
Prénom : Sylvain
Téléphone : Non disponible
Email : sladoire@cgfl.fr
CONTACT TECHNIQUE
Nom : FAGLIN
Prénom : Lise
Téléphone : 03 80 73 77 56
Email : lfaglin@cgfl.fr

Référentiels Oncologik

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