Critères d’exclusion :
1. Cancer à petites cellules ou tumeur avec une histologie mixte incluant une composante à petites cellules. L’histologie sarcomatoïde est autorisée. Les cancers neuroendocrines à grandes cellules présentant des caractéristiques moléculaires de cancer du poumon à petites cellules (c'est-à-dire une perte de Rb associée à une mutation de TP53) ne seront pas éligible. Les autres sous-types de cancer neuroendocrine à grandes cellules, c'est-à-dire présentant des caractéristiques d'adénocarcinome (mutations de STK11 ou de K-Ras) seront
éligibles. En cas de doute, merci de contacter le sponsor.
2. Mutation activatrice de l’EGFR connue (délétion LREA dans l'exon 19, mutation L858R ou L861X dans l’exon 21, mutation G719A/S dans l’exon 18 ou insertion de l’exon 20) ou insertion dans l’exon 20 d’HER2 (mutation sur ADN tumoral circulant ou sur tissu).
3. Réarrangement connu des gènes ALK, ROS1, Ret, NTRK, NRG1 évalué par immunohistochimie, FISH ou séquençage NGS (ADN ou ARN) par le laboratoire local de génétique et/ou de pathologie.
4. Antécédent de cancer ou cancer actif dans les 3 ans (à l’exception du cancer du col in situ ou du cancer basocellulaire de la peau traité ou non). Les patients présentant un antécédent d’adénocarcinome de la prostate dans les 3 dernières années peuvent être inclus en cas de cancer de la prostate localisé de bon pronostic selon la classification d’Amico (≤ T2a et score de Gleason ≤ 6 et PSA ≤ 10 ng/mL) et s’ils ont été traités de façon curative (chirurgie ou radiothérapie, sans chimiothérapie).
5. Syndrome Cave Supérieur persistant après pose de stent.
6. Radiothérapie nécessaire au début du traitement à l’exception de la radiothérapie palliative osseuse sur une métastase douloureuse ou compressive en respectant un délai d’une semaine entre la fin de la radiothérapie et le début du traitement.
7. Métastase cérébrale symptomatique non traitée (sans radiothérapie cérébrale in toto ou stéréotaxique préalable ou sans résection chirurgicale). Un délai d’au moins 2 semaines entre la fin de la radiothérapie et le début du traitement d’immunothérapie devra être respecté. Les métastases cérébrales asymptomatiques ne nécessitant pas de corticothérapie à une dose supérieure à 10 mg/jour de prednisone ou équivalent ou d’injection de mannitol, sont autorisées.
8. Antécédent d’immunodéficience primaire, de transplantation d’organe nécessitant un traitement immunosuppresseur, tout traitement immunosuppresseur dans les 28 jours précédant la randomisation ou antécédent de toxicité sévère (grade 3-4) à médiation immunitaire liée à un autre traitement d’immunothérapie
9. Traitement systémique par corticothérapie avec une dose supérieure à 10 mg par jour de prednisone ou équivalent dans les 14 jours précédant le traitement d’immunothérapie.
Les corticoïdes inhalés, nasaux ou topiques sont autorisés.
10. Antécédent de maladie auto-immune active incluant mais non limité à polyarthrite rhumatoïde, myasthénie, hépatite autoimmune, lupus systémique, granulomatose de Wegener, thrombose vasculaire associé à un syndrome des antiphospholipides, syndrome de Sjögren associé à une pneumopathie interstitielle, syndrome de Guillain-Barré récent, sclérose en plaque, vascularite ou glomérulonéphrite. Les patients présentant un diabète de type I ou une hypothyroïdie ou une maladie cutanée autoimmune (vitiligo, psoriasis, alopécie) ou une polyarthrite rhumatoïde bénigne ne nécessitant aucun traitement immunosuppresseur, ou d'un syndrome sicca bénin (Sjögren) sans pneumopathie interstitielle, ou d'antécédents de syndrome de Guillain-Barré, totalement réversible et sans séquelle, sans traitement immunosuppresseur systémique au cours des 20 dernières années, peuvent être inclus.
11. Maladie inflammatoire de l’intestin (diverticulose, maladie de Crohn, recto-colite hémorragique, maladie cœliaque) ou autre maladie intestinale chronique provoquant des diarrhées non contrôlées.
12. Infection active non contrôlée incluant la tuberculose, les hépatites B et C aigue connues selon les tests sérologiques. Les patients présentant des séquelles sérologiques d’hépatites virales guéries peuvent être inclus. Une tuberculose pulmonaire primaire ancienne dans la jeunesse ne constitue pas une contreindication. Les antécédents de tuberculose ne constituent pas une contreindication à condition que le patient ait été traité pendant au moins 6 mois par un traitement antibiotique antituberculeux.
13. Infection VIH connue
14. Vaccin vivant atténué reçu dans les 30 derniers jours.
15. Traitement antérieur par un anticorps anti-PD-1, un anti-PD-L1 ou anti-CTLA4.
16. Traitement antérieur du cancer du poumon par chimiothérapie. Néanmoins, si un patient a un adénocarcinome pulmonaire, un traitement antérieur par cisplatine pour un autre type de cancer avec histologie épidermoïde (tête et cou, vessie) peut être autorisé à condition que le promoteur accepte et que les tests sanguins soient normaux (voir ci-dessus).
17. Affection générale grave telle qu’insuffisance cardiaque congestive non contrôlée, arythmie cardiaque non contrôlée, maladie cardiaque ischémique non contrôlée (angine instable, antécédent d’infarctus du myocarde dans les 6 derniers mois), antécédent d’accident vasculaire cérébrale dans les 6 derniers mois. Les patients présentant des antécédents cardiaques significatifs, même si contrôlés, doivent avoir une FEVG > 50%.
18. Maladie interstitielle pulmonaire modérée ou sévère pré-existante évaluée par le scanner diagnostic.
19. Incapacité à respecter les procédures de l’étude et de suivi.
20. Femme enceinte ou allaitante.