Critères d’exclusion :
- Patients ayant reçu un traitement dans le cadre de cette étude (CA209‐8HW). Critère d’exclusion additionnel pour les participants qui n’ont pas reçu de traitement systémique antérieur ou qui ont reçu au moins une ligne précédente de traitement systémique.
- Patients ayant reçu un traitement à l’étude lié au cancer dans les 28 jours ou 5 demi‐vies, selon ce qui dure le plus longtemps, avant la randomisation.
- Les traitements antérieurs anticancer doivent être terminés au moins 14 jours avant la randomisation.
- La radiothérapie palliative focale antérieure doit avoir été terminée au moins 14 jours avant la randomisation.
- Vaccin vivant/atténué dans les 30 jours avant la randomisation.
- Pathologie nécessitant un traitement systémique avec corticostéroïdes (> 10 mg/jour de prednisone ou équivalent) ou autres médicaments immunosuppresseurs dans les 14 jours avant la randomisation. Les stéroïdes inhalés ou topiques et substitution surrénalienne avec des doses de stéroïdes > 10 mg/jour de prednisone ou équivalent sont autorisés en l’absence de maladie auto-immune active.
- Doses immunosuppressives de corticostéroïdes systémiques (> 10 mg / jour de prednisone ou équivalent) pendant au moins 14 jours avant le début du traitement.
- Traitement préalable avec un anticorps anti‐PD‐1, anti‐PD‐L1, anti‐PD‐L2, anti‐CTLA‐4 ou n’importe quel autre anticorps ou produit ciblant spécifiquement les récepteurs de costimulation des lymphocytes T ou les points de contrôle immunitaire, incluant les traitements antérieurs avec les vaccins antitumoraux ou autre agent stimulant l’immunité antitumorale.
- Traitement avec des préparations botaniques (par ex. : des suppléments à base de plantes ou les remèdes traditionnels chinois) destiné à traiter la maladie à l’étude dans les 2 semaines avant la randomisation.
- Chirurgie majeure antérieure, biopsie ouverte, blessures traumatiques significatives dans les 28 jours avant la randomisation. Tout effet indésirable relié à la blessure doit être résolu avant la randomisation.
- Persistance de toxicités reliées à la 1ère ligne de chimiothérapie de grade > 1 (CTCAE v5.0) à l’exception de l’alopécie et de la fatigue qui peuvent être de grade 2.
- Antécédents d'allergie ou d'hypersensibilité aux composants du médicament à l’étude.
- Antécédents de réaction d'hypersensibilité grave à un anticorps monoclonal.
- Patient non enclin et incapable à se soumettre aux contraintes du protocole ou au suivi de l’étude.
- Toute autre raison médicale, psychiatrique et / ou sociale, déterminée par le l’investigateur.
- Prisonniers ou patients involontairement incarcérés (note : dans certaines circonstances particulières, une personne qui a été emprisonnée peut‐être incluse ou autorisée à continuer à participer à l’étude. Des conditions strictes s’appliquent et l’approbation de Bristol‐Myers Squibb est requise).
- Personnes en placement obligatoire pour traitement d'une maladie psychiatrique ou physique (par ex. : maladie infectieuse).
- Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
- Femme enceinte ou en cours d’allaitement.
- Métastases cérébrales actives ou métastases leptoméningées. Les patients avec des métastases cérébrales sont éligibles si celles‐ci ont été traitées et qu’il n’existe aucune preuve de progression à l’IRM au moins 8 semaines après la fin du traitement et dans les 28 jours précédant la 1ère dose du traitement à l’étude. (Le scanner est acceptable s'il existe une contre‐indication à l'IRM).
- Pathologie médicale grave ou non contrôlée qui, de l’avis de l’investigateur, pourrait augmenter le risque lié à la participation à l’étude ou à l’administration du traitement à l’étude, pourrait altérer la capacité du patient à recevoir le traitement à l’étude, ou interférer avec l’interprétation des résultats de l’étude.
- Ascites qui ne peuvent pas être contrôlées avec un traitement médical seul.
- Patients ayant une maladie auto‐immune, active, connue ou suspectée. Les patients ayant un diabète de type I, une hypothyroïdie nécessitant seulement une hormonothérapie substitutive, des maladies de la peau (par ex. : vitiligo, psoriasis ou alopécie) ne nécessitant pas de traitement systémique, ou avec des pathologies qui ne devraient pas se reproduire en l’absence d’un facteur externe sont éligibles.
- Blessure non cicatrisée, ulcère, ou fracture osseuse.
- Antécédents de pneumopathie interstitielle ou de pneumonie.
- Antécédent de perforation gastro‐intestinale ou abcès dans les 6 mois avant l’inclusion.
- Déficit total en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD). Pour être éligible, un screening systématique pour le déficit en DPD doit être réalisé avant la première administration de 5FU, en conformité avec les recommandations de l’INCa et HAS et dans le cas d’un déficit total de DPD défini par un niveau d’uracile sérique ≥ 150 ng/mL, le patient n’est pas éligible de l’étude.
- Antécédent de cancer actif dans les 3 années précédentes exceptés les cancers locaux guérissables qui ont été apparemment guéris (cancer de la peau à cellules squameuses, cancer de la vessie superficiel, carcinomes in situ de la prostate, du col de l’utérus, ou du sein).
- Maladie cardiovasculaire cliniquement significative. Une hypertension préexistante doit être contrôlée à 140/90 mm Hg.
- Diathèse hémorragique ou coagulopathie cliniquement significative.
- Infarctus du myocarde, thrombose artérielle, AVC dans les 6 mois avant l’inclusion.
- Traitement en cours avec un traitement non‐topique connu pour être un fort inducteur ou inhibiteur du CYP3A4 ou fort inhibiteur de UGT1A1. Cependant, les patients qui arrêtent ce traitement ou passent à un autre traitement au moins 7 jours avant de commencer le traitement à l’étude sont éligibles.